Fanny est une mordue de sport depuis son plus jeune âge. Après avoir pratiqué le basket-ball durant de longues années, elle s’est tout naturellement dirigée vers la filière STAPS avant de se spécialiser dans l’entrainement sportif. Mêler passion et activité professionnelle est aujourd’hui une réalité pour elle et c’est avec le sourire qu’elle prend la route chaque matin pour se rendre au travail. Exercer au sein de deux structures lui permet de mettre à profit l’éventail de ses compétences en coaching sportif, conseil en nutrition et préparation physique.

Son Conseil

« Avant même la fin de ses études, développer son réseau est essentiel. »

Son cursus universitaire

Son rêve de carrière sportive

Assez tôt, vers l’âge de 7 ans, Fanny rêvait de devenir basketteuse professionnelle.

Sa spécialisation en préparation physique
Elle a poussé son rêve jusqu’en division nationale 2 à son plus haut niveau puis a toujours continué de pratiquer le basket, dans le cadre de ses études mais aussi en loisirs. « Dans les différents centres de formation où j’ai évolué, j’ai vu de nombreuses blessures. J’ai compris alors toute l’importance de la préparation physique ». Etant donné qu’elle ne se voyait pas enseigner dans un établissement scolaire, ce qui s’est confirmé durant ses stages professionnels, le moment venu, elle a donc opté pour la spécialisation Préparation Physique, Mentale et Réathlétisation (PPMR) du master STAPS.

La mixité durant ses études

En STAPS, les filles représentent moins de 30% des étudiant.e.s, mais cela n’a posé aucun problème d’intégration à Fanny. Peu de filles font le choix de l’entrainement sportif en licence. Puis au sein de son master, spécialité : Préparation Physique, Mentale et Réathlétisation cette disparité est encore plus flagrante. D’ailleurs il est très fréquent de voir des équipes féminines coachées par des hommes. Pourtant, Fanny n’a pas hésité à faire ce choix le moment venu afin d’avoir les compétences nécessaires pour entrainer une équipe de basket-ball. Aujourd’hui, elle a atteint son objectif et suit, en parallèle de ses autres activités, une équipe masculine de basket-ball. Avec de la détermination, il est possible d’atteindre ses objectifs.

Un maitre de stage au rôle déterminant

C’est son maitre de stage en Master PPMR qui lui a fait part de l’opportunité chez Flore et Sens où elle exerce aujourd’hui à la fois en coaching sportif et conseil en diététique.

Son ouverture sur la diététique
Elle avait conscience qu’il serait difficile de vivre exclusivement de la préparation physique, les budgets de la plupart des clubs étant de plus en plus réduits. Et que la nutrition était indissociable de l’entrainement sportif. Elle a donc choisi la mention nutrition durant son master qui lui permet aujourd’hui de conseiller et de suivre une cinquantaine de personnes en diététique, son activité principale au sein de la structure Flore et Sens.

Un métier d’écoute

Le contenu des séances de sport comme de diététique doit répondre aux attentes des clients. Il faut donc les écouter avec attention et apprendre à cerner leurs besoins.

Le sens du relationnel

Elle est bien souvent seule face aux personnes qu’elle suit et doit tout faire pour les motiver et les aider à se reprendre en main. La dimension humaine est donc particulièrement importante dans son activité, et tout particulièrement en conseil en diététique. « On ne parle pas seulement d’alimentation, on devient bien souvent un confident. Beaucoup d’entre eux souffrent de maux bien plus profonds avec des répercussions sur leur hygiène de vie. Il y a une part de psychologie mais je ne remplace en aucun cas un psychologue. » Au fur et à mesure, elle a appris à adapter son discours en fonction de son interlocuteur, à faire preuve de diplomatie et de fermeté lorsque nécessaire pour les stimuler et les accompagner dans leur cheminement personnel.

Son métier de coach sportif, conseil en nutrition et préparatice physique

Sa vision

Le plus :

  • Le côté gratifiant avec le retour des personnes suivies et des résultats concrets à la clé
  • Le contact humain très enrichissant avec des personnes de tous âges et horizons.

Le moins :

  • L’intensité de chaque séance et les horaires parfois lourds
  • La partie administrative et comptabilité à sa charge du fait de son statut d’auto-entrepreneuse et des charges en hausse.

Zoom sur ses missions

Le conseil en nutrition, son activité principale

Le conseil en nutrition est son activité principale.
Son rôle consiste à délivrer des conseils en diététique à des personnes qui souhaitent perdre du poids ou au contraire gagner en masse musculaire, et à adapter en conséquence leur alimentation. Elle exerce cette mission au sein du cabinet Flore et Sens.

Un accompagnement personnalisé
Lors de la première rencontre, elle évalue les besoins de la personne et prend connaissance de leurs motivations, attentes, contraintes et difficultés.
Elle élabore ensuite des menus équilibrés adaptés aux résultats escomptés. Elle les accompagne tout au long de leur programme : « Lorsqu’ils rencontrent des difficultés, qu’ils ont des doutes, ou tout autre souci qui les empêche d’avancer, je suis là pour les écouter et les épauler. C’est un métier très riche mais parfois assez éprouvant psychologiquement. » Elle les oriente également vers les spécialistes compétents (sophrologue, psychologue…) lorsqu’elle juge nécessaire.

Le coaching sportif
En groupe ou en individuel, elle dispense des cours de sport.

S’adapter à son public
Une bonne condition physique ainsi que de solides connaissances du corps humain sont essentielles afin de proposer des cours adaptés et efficaces.
Concernant les cours collectifs, elle s’occupe de l’aquagym dans la piscine voisine et de la gym sur parquet au centre de bien-être qui consiste à réaliser des mouvements à l’aide d’un swissball ainsi que des exercices pour améliorer le cardio.
En cours particuliers, elle propose un programme sur mesure, parfaitement adapté aux objectifs de chaque sportif amateur ou professionnel. Les demandes sont diverses (remise en forme, préparation de marathons, recherche de souplesse, réathlétisation après une blessure…) tout comme les compétences physiques des personnes qui la sollicitent. A elle de prendre en compte tous ces paramètres.

La préparation physique

La préparation physique
Elle intervient au centre de formation du SVBD et prend en charge la préparation physique de la section Basket collège et lycée ainsi que toutes les équipes jeunes évoluant en championnat de France.

Limiter les risques de blessure
Les blessures dans le basket-ball où les contacts sont parfois rudes, sont nombreuses. Ainsi, elle veille à préparer au mieux les sportifs pour prévenir autant que possible les risques, optimiser leurs aptitudes physiques pour qu’ils soient performants tout au long de la saison par le biais de séances de musculation, de proprioception, de vitesse ou encore d’endurance. Comme les blessures restent parfois inévitables, elle s’occupe également de la réathlétisation des joueurs blessés. Enfin, elle met à profit ses connaissances en diététique et délivre des conseils de nutrition.

Pour ses deux activités

Les missions annexes
Elle effectue chez elle, pour ses deux activités professionnelles, un important travail de suivi et de préparation de ses programmes.

Travail à domicile
Durant les vacances d’été, son activité au SVBD (Saint-Vallier Basket Drôme) étant interrompue durant deux mois, elle profite de son temps libre pour préparer tous ses cours pour l’année à venir. Le reste de l’année, elle réserve ses vendredis pour travailler depuis son domicile, réaliser l’évaluation des semainiers de ses clients, les bilans chiffrés et les programmes sportifs. En parallèle, elle rédige des articles pour son blog de conseil en nutrition, un domaine qui la passionne et sur lequel elle se documente beaucoup.

Son environnement professionnel

Les deux structures

Fanny a la particularité de travailler pour deux structures bien distinctes, en tant que diététicienne/coach sportif au centre Flore et Sens et en qualité de préparatrice physique au SVBD.

Une certaine liberté
Dans l’exercice de ses trois activités, elle jouit d’une importante marge de manœuvre. En contrepartie, elle est la seule responsable de ses séances et des conseils qu’elle prodigue. Si les personnes qu’elle accompagne n’atteignent pas les résultats escomptés, c’est à elle d’identifier d’où vient le problème et de trouver des solutions pour y remédier. Elle n’a donc pas le droit à l’erreur.

Son statut d’auto-entrepreneuse

Il faut faire preuve d’autonomie et de détermination pour réussir à exercer et trouver son équilibre avec ce statut.

Faire preuve d’autonomie
Les associations et clubs sportifs n’embauchent que très peu de salariés. C’est donc une bonne solution pour démarrer dans la profession et jouir d’une expérience formatrice. « J’ai beaucoup évolué. La préparation des premières séances est loin d’être évidente ». Ce statut implique également de réaliser seule, ses démarches administratives tout comme sa comptabilité. « Je n’avais aucune notion en la matière. Mais au fur et à mesure, j’ai appris et aujourd’hui j’ai assimilé des connaissances et des méthodes efficaces. C’est très formateur. »

Ses relations avec ses collègues

Bien qu’auto-entrepreneuse, elle collabore cependant avec des collègues au sein des deux structures.

Des échanges réguliers
Elle travaille de façon autonome mais les échanges avec ses collègues restent indispensables. « Au sein de Flore et Sens, chaque semaine, avec les autres coachs de la structure, on prend un moment pour faire le point, échanger sur des éventuelles améliorations à apporter, travailler sur des projets, créer une vraie dynamique et cohésion d’équipe pour avancer ensemble toujours dans la volonté de proposer le suivi le plus qualitatif que possible aux clients. La mixité de notre équipe est une vraie force, tout le monde a son mot à dire sans aucune distinction de sexe ».

Les métiers du sport peu prisés des femmes

A l’inverse du domaine de la diététique, le métier de coach sportif tout comme celui de préparateur physique reste encore très masculin.

Faire preuve de force de caractère
« Le fait d’être une femme coach sportive ne change rien, une autre de mes collègues coach est une femme et nous sommes tout aussi écoutées que les hommes ».
Avec les personnes qu’elle suit et accompagne, elle ne rencontre pas non plus de difficultés particulières. Il s’agit essentiellement de femmes, et ceci est d’autant plus vrai dans les cours collectifs de sport, même si les hommes sont de plus en plus nombreux à se faire coacher et à se faire suivre sur le plan nutritionnel. « Le feeling passe en général très bien ».
« C’est dans le club de basket où j’interviens en tant que préparatrice sportive auprès d’équipes sportives qu’il a été le plus difficile pour moi de m’imposer. Certains me pensaient incapable de les faire travailler à la hauteur de leurs compétences physiques. Dès le premier entrainement et grâce à ma force de caractère, les préjugés se sont vite envolés ».