Ingénieur documentaliste
BAC+5 MASTER SCIENCE DE L'INFORMATION ET DES BIBLIOTHEQUES
Frédéric, 32 ans, ingénieur documentaliste aux Hospices Civils de Lyon, est bien loin de l’image un peu vieillotte bien souvent assimilée à l’univers des bibliothèques, pourtant en constante mutation depuis l’arrivée du numérique. Dynamique, avenant et curieux de tout, il a été embauché à l’issue de son stage de master 2 et s’épanouit aujourd’hui pleinement dans son métier. Il met aussi bénévolement ses compétences professionnelles au service d’associations. Il participe notamment à créer des espaces d’échanges de savoirs et de bibliothèque libre comme lors d’un festival de quartier.
Son Conseil
« Il est important de sortir de l’image poussiéreuse et obsolète des bibliothèques. C’est un métier stimulant en constante mutation depuis l’arrivée du numérique, il faut donc s’intéresser aux nouvelles technologies. »
Son cursus universitaire
Un parcours atypique
Son Baccalauréat STL en poche, Frédéric ne se prédestinait pas à suivre des études universitaires et encore moins dans le domaine de la documentation.
Une réorientation après sa licence
A l’issue de sa licence de biologie, il a choisi de réorienter son projet professionnel qui à l’origine était d’être enseignant.
Un stage décisif dans son parcours professionnel
Avant même d’avoir son master en poche, Frédéric était déjà embauché grâce à un stage de fin d’études décisif aux Hospices Civils de Lyon où il poursuit sa carrière et continue d’évoluer en interne.
Un métier stimulant en constante évolution
C’est pour lui une fonction à la fois gratifiante du fait de la valeur symbolique des bibliothèques en termes de diffusion et d’accès au savoir, et stimulante puisque ce métier est en pleine mutation.
« Le numérique entraine une automatisation du métier avec de moins en moins d’activité de catalogage et d’indexation au profit de l’importation de données numériques. »
Stimulé par la diversité des missions, les possibilités et perspectives offertes par une telle structure, il souhaite continuer sa carrière aux HCL et pourquoi pas, à moyen terme, obtenir un poste de type chef de service ou directeur d’une bibliothèque ou d’un service de documentation.
Son métier d’Ingénieur documentaliste
Sa vision
Les aspects les plus plaisants du métier : le contact humain (équipes et usagers) – la diversité des tâches – le côté stimulant de ce secteur en mutation – la valeur symbolique du métier : « Les bibliothèques sont des lieux d’accès pour tous au savoir, de façon égalitaire, au service de la liberté intellectuelle. »
Les aspects plus négatifs : le côté politisé d’une organisation publique.
Zoom sur ses missions
Partie technique et pratique
Des compétences en informatique sont nécessaires afin de procéder au paramétrage des logiciels de documentation et les rendre plus performants.
Gestion de projets, perspectives et innovation
Il gère un projet dans son intégralité, de l’identification d’un problème jusqu’au suivi des factures.
Management, gestion administrative et représentation externe
En interne, il présente les projets aux équipes, coordonne leur mise en place. En externe, il représente les intérêts des HCL sur les questions de documentation.
Son environnement professionnel
La structure
Avec plus de 22 000 salariés, cette structure publique comparable à la taille d’une multinationale est pour Frédéric un véritable atout en terme de pratiques professionnelles.
Ses relations avec son service
Frédéric, le seul homme de son service, n’a eu aucune difficulté à s’intégrer.
Documentaliste, une profession encore peu masculinisée
Frédéric, le seul homme de son service (12 personnes), n’a eu aucune difficulté à s’intégrer.
Faire preuve de diplomatie
Il entretient de très bonnes relations avec ses collègues documentalistes. La difficulté n’a pas été de s’intégrer dans un milieu féminin mais de s’imposer, avec diplomatie et malgré son jeune âge, pour partager sa vision et ses compétences face à des personnes parfois très expérimentées. Il a réussi progressivement à gagner la confiance de ses collègues.
Le master sciences de l’information et des bibliothèques
Frédéric a intégré le portail SVT puis il a poursuivi en L2 et L3 de la licence Sciences de la Vie et de la Terre, parcours BGSTU (Biologie Générale, Sciences de la Terre et de l’Univers). Ce parcours de licence est destiné à la formation des étudiant.e.s souhaitant :
- devenir enseignant.e (professeur.e des écoles ou professeur.e de SVT en collège/lycée)
- ou bénéficier éventuellement d’une formation généraliste en Sciences de la Vie et de la Terre en vue de s’orienter vers certains masters pluridisciplinaires.
Suite à sa licence, Frédéric a réorienté son projet professionnel. Il a ainsi privilégié le master Sciences de l’Information et des bibliothèques et information scientifique et technique.
Documentation scientifique et technique
Dans cette partie, nous allons vous présenter les métiers du domaine professionnel, dans lequel évolue Frédéric. : la Documentation scientifique et technique.
A l’issue de son master Sciences de l’Information et des Bibliothèques et Information Scientifique et Technique Frédéric occupe un poste d’ingénieur documentaliste, mais il aurait pu être chargé des ressources documentaires, chargé d’études documentaires ou bien encore consultant en organisation documentaire… Il aurait pu s’orienter également vers des fonctions de responsable de veille scientifique, de veille concurrentielle, de veille stratégique, de veille internet…
Son savoir-faire lui permettait également d’évoluer dans l’univers des bibliothèques à des postes de bibliothécaire, de conservateur au service acquisition et catalogage ou de responsable bibliothécaire… mais aussi comme archiviste.
Grâce à la spécificité de cette formation qui donne des compétences informatiques, Frédéric aurait pu assumer des responsabilités de gestionnaire de base de données, de chef de projet informatique, de concepteur de sites web, ou encore d’ingénieur des technologies de l’information, …
Ces postes s’exercent aussi bien dans des grands groupes, que dans des PME-PMI, dans des secteurs variés, comme les bureaux d’études techniques, dans des associations, dans des sociétés réalisatrices de logiciels, mais aussi dans l’enseignement secondaire ou supérieur, dans des centres de recherche, dans des sociétés de négoce, dans des sociétés d’ingénierie, dans la gestion du patrimoine culturel, chez des fabricants de matériels industriels, dans des laboratoires pharmaceutiques…et bien sûr dans des bibliothèques.
Métiers
Frédéric a effectué ce parcours :
- une licence Sciences de la Vie et de la Terre, parcours Biologie Générale, Sciences de la Terre et de l’Univers (BGSTU),
- puis un master Sciences de l’Information et des Bibliothèques et Information Scientifique et Technique.
Toutefois, il aurait pu réaliser son projet professionnel en suivant une autre formation à l’Université Lyon 1.
Si études courtes – Autre possible à Lyon 1 :
Après avoir validé le portail SVT et la L2 de la licence Sciences de la Vie et de la Terre, parcours BGSTU, Frédéric aurait pu intégrer la licence professionnelle Ressources documentaires et bases de données.
Spécialité : Documentation et Informations Scientifiques et Techniques (DIST)
Cette spécialité forme des spécialistes de la gestion de l’Information Scientifique et Technique (IST). Cette formation complète les connaissances initiales en sciences et techniques des candidats par des compétences dans les domaines du traitement de l’IST. Il existe en effet un marché de l’emploi pour des technicien.ne.s supérieur.e.s ayant une double compétence : connaissances dans un domaine scientifique ou technique et maîtrise des méthodes et outils de gestion de l’information. Il s’agit donc de compléter une formation initiale en sciences et technique par une formation orientée vers le traitement de l’information scientifique et technique. Avec cette formation, Frédéric aurait pu occuper un poste de gestionnaire en documentation, documentaliste scientifique, chargé de veille, chargé d’études documentaires, technicien de la documentation scientifique et technique…dans des centres documentaires de laboratoires (privés ou para-publics) et en entreprise.