INGENIEURE D’ETUDES EN INFORMATIQUE
BAC+5 MASTER INFORMATIQUE : IMAGE
Lucille, 24 ans, s’est intéressée assez jeune au domaine de l’informatique. Pour son stage d’observation en classe de 3e, elle a suivi sa mère, informaticienne, dans son entreprise. Cet univers lui a immédiatement plu. L’idée est restée et a fait son chemin. Après avoir longuement hésité avec des études en architecture, elle a finalement décidé de rejoindre l’université pour découvrir toutes les branches et secteurs qu’offre l’informatique. Lorsqu’elle a eu l’occasion de faire de la programmation et du développement pour la première fois en licence, ses premiers souhaits d’adolescente se sont confirmés. Il n’y avait plus l’ombre d’un doute à ses yeux, elle a immédiatement su qu’elle voulait se spécialiser là-dedans et poursuivre son parcours dans l’image. Même si elle ne joue pas aux jeux vidéos, elle a toujours été fascinée par l’univers graphique créé autour et est heureuse aujourd’hui d’y contribuer à sa manière. Cette dimension artistique dans son métier n’est pas le fruit du hasard et se retrouve dans ses hobbies et passe-temps favoris. Outre son intérêt pour les jeux de société et jeux de rôle, relativement proche d’ailleurs du milieu du jeu vidéo, elle est passionnée de théâtre, de musique et de photographie.
Son Conseil
« Il faut savoir être curieux et ouvert d’esprit aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle. »
Son cursus universitaire
Elle ne regrette pas son choix de rejoindre l’Université pour l’ouverture d’esprit et la vision d’ensemble qu’elle offre sur le domaine de l’informatique.
Une vision globale de l’informatique
Même si elle s’est spécialisée en Master 2, des cours dans d’autres domaines étaient dispensés, en lien direct avec l’informatique ou plus annexes, comme la communication.
« Ce cursus confère un certain bagage technique tout en offrant une vision d’ensemble, permettant d’en découvrir tous les aspects pour choisir ensuite une spécialité. En contrepartie, la faculté nécessite un important travail personnel. Elle m’a appris à être autonome. »
A la fin de son master 2, elle a effectué un stage de six mois dans la recherche privée.
« J’ai fait un master professionnel, je n’avais donc pas imaginé faire mon stage dans la recherche. »
La responsable de son master avait diffusé des offres de stage dont plusieurs pour Technicolor. Elle a donc postulé parce que les sujets de stage proposés l’intéressaient. « Cette recherche n’a pas été compliquée étant donné que je m’y suis prise très tôt. J’ai passé trois entretiens pour trois sujets bien distincts avant de choisir celui qui me plaisait le plus. »
La mixité durant ses études
Le cursus Informatique fait partie des filières les moins mixtes de l’Université, et ceci est d’autant plus vrai dans la spécialisation Image.
Moins de 10% de filles
En Master 1, dans la promotion de Lucille, elles étaient 9 filles sur plus de 90 élèves. Puis en M2, 3 filles sur une trentaine d’élèves. Soit à peine 10% des effectifs.
« J’ai toujours été entourée de beaucoup d’amis garçons donc cette ambiance assez masculine me convenait très bien. »
D’autres spécialités de l’informatique attirent davantage de filles comme en Technologies de l’information et web, ou encore en Intelligence Artificielle et décision.
Sa recherche d’un emploi
L’informatique est un secteur porteur. C’est finalement par le biais de l’université et plus particulièrement du département Informatique qu’elle a trouvé du travail
L’importance du réseau
Une fois diplômée, elle a effectué des recherches d’emploi pendant un mois et demi, sans succès. « Je commençais alors à avoir épuisé une bonne partie de mes ressources pour mener mes recherches. Mais à partir du moment où j’ai enclenché le bon processus, tout s’est enchainé très vite. »
Elle a ainsi fait passer son CV et sa lettre de motivation à la responsable du Master 2. L’après-midi même, un autre de ses professeurs, intéressé par son profil, lui envoyait une proposition d’embauche en CDD par mail.
A noter que l’informatique est un secteur qui recrute. Cette formation offre de nombreuses perspectives avec la possibilité de travailler dans différents domaines comme le web et les télécommunications, l’informatique décisionnelle, graphique, fondamentale et réseaux.
Son évolution dans le domaine de la recherche
Ce qui lui plait avant tout dans la recherche, c’est le volet technique de son métier et le fait de travailler en équipe.
Faire preuve de ténacité
En informatique et en programmation, dès qu’il y a un bug coriace, il faut inévitablement y passer du temps pour trouver la solution. « Il faut être persévérant et dégourdi, faire les bonnes recherches, savoir prendre du recul sur ses travaux et surtout ne pas hésiter à dialoguer avec ses collègues. Bien souvent, un échange informel peut permettre de nous débloquer et de continuer d’avancer. Toute l’équipe travaille sur la même plateforme. Je ne suis pas toute seule isolée derrière mon ordinateur sur mon projet. Les temps de réflexion en commun sont nombreux et essentiels. »
Un nouveau départ
Aujourd’hui, depuis septembre, Lucille a terminé son contrat et a pris la décision de prendre son envol en direction du Canada et de trouver un travail toujours dans l’informatique. Elle aimerait en profiter pour s’ouvrir aussi sur de nouveaux horizons au niveau professionnel. L’idéal pour elle serait de trouver un poste de développeuse graphique pour un studio d’animation ou une entreprise de post-processing dans le cinéma.
« J’ai envie de me diriger sur un poste où la dimension créative est davantage marquée. La recherche me plait mais ce n’est pas évident de rester dans la recherche publique lorsque l’on n’a pas fait de thèse. » Reste la possibilité pour elle de se lancer dans une thèse ou de travailler dans le pôle Recherche et Développement au sein d’une entreprise.
Son métier d’Ingénieure d’études en Informatique
Sa vision
Les aspects les plus plaisants du métier :
- la programmation à proprement parler
- l’absence de monotonie
- le mélange entre les sciences techniques et l’aspect artistique
- les possibilités de tester, d’expérimenter de nouvelles choses dans la recherche publique
- l’ouverture d’esprit sur d’autres domaines annexes à l’informatique graphique.
Les aspects plus négatifs :
- le côté parfois abstrait de la recherche : moins concret qu’en entreprise.
Zoom sur ses missions
Lucille participe à la génération de contenus graphiques pour le domaine du jeu vidéo, même si ses recherches peuvent potentiellement ensuite être utilisées par n’importe quelle entreprise qui aurait besoin d’environnements naturels 3D.
La programmation
Son rôle est de rechercher et de trouver des techniques afin de générer automatiquement des éléments graphiques, comme une montagne ou une rivière.
Des solutions techniques
Après identification des besoins du projet de recherche ou pour une simple expérimentation, elle recherche des solutions techniques.
Elle œuvre à la génération de mondes 3D et crée des contenus à partir d’algorithmes. Elle travaille aussi pour des applications de jeux vidéos et de reconstruction de villes à une époque plus reculée, à titre historique ou scientifique.
« Ce que j’aime par dessus tout, encore plus que la reconstruction de décors, c’est de se dire que l’on part de rien et que l’on crée dans son intégralité quelque chose qui n’existe que virtuellement et qui va procurer du plaisir à son utilisateur. »
Les détails graphiques des jeux vidéos
Elle génère les détails sur un terrain de jeux vidéos et fait interagir les éléments du décor.
Simplifier pour gagner du temps
Elle part d’un terrain grossier, nu, et elle va alors rechercher une méthode afin de pouvoir automatiquement intégrer des éléments de décor tels que des cailloux de façon la plus réaliste que possible. « Donc dans une plaine je vais poser moins de cailloux qu’en montagne. Mon objectif n’est pas de créer ce caillou, mais en tant que développeuse, de savoir ce que je vais en faire, où je vais le poser, comment je vais le faire interagir avec les autres éléments du jeu.
Plus spécifiquement, elle travaille sur le projet « Mango », en partenariat avec un célèbre studio français de développement de jeux vidéos : « Ils ont besoin de nos compétences en recherche car les jeux vidéos se dirigent de plus en plus vers des mondes ouverts, autrement dit des terrains de jeu (des maps) dans lesquelles le joueur peut évoluer sur un monde très grand, voire infini. Mon but est de trouver des solutions pour les aider à simplifier un peu la génération de ces mondes. »
Les interfaces graphiques
Même si cette activité ne constitue pas son cœur de métier, elle conçoit des interfaces graphiques.
Partir de l’existant et aller plus loin
L’interface graphique c’est ce que l’utilisateur visualise à l’écran lors de la navigation. A partir de technologies existantes et des données à sa disposition comme les librairies Qt (structure de données et outil d’interface graphique) et OpenGL (outil d’affichage de contenus 3D et de programmation sur carte graphique), elle programme des méthodes en utilisant le langage C++, très utilisé dans le métier de développeu.r.se.s.
Ces outils ont pour objectif de simplifier leur tâche « Ils nous permettent de faire des tests en temps réel et de visualiser les résultats des réalisations effectuées et d’opérer d’éventuelles améliorations. »
La recherche et le partage d’informations
En recherche, les échanges sont nombreux et indispensables pour avancer.
L’interactivité, le moteur de la recherche
Elle échange avec le reste de son équipe dès qu’elle en ressent le besoin. C’est bien souvent une technique efficace pour trouver de nouvelles solutions lorsque que l’on ne parvient plus à avancer dans nos travaux de recherche. La réflexion se fait soit par le biais de discussions soit via la plateforme de travail qui est commune à l’ensemble du service. « Il ne faut surtout pas rester isolée derrière son ordinateur. C’est contre-productif, rien de tels que les échanges entre spécialistes du même domaine. »
En parallèle, elle doit se tenir informée des nouveautés ainsi que les évolutions des technologies. Pour ce faire, elle doit se documenter, lire des articles, chercher des solutions déjà existantes que ce soit dans le privé (logiciels, applications…) ou le public (des articles et démonstrations). Pour résumer, elle identifie et analyse l’existant pour l’exploiter, l’améliorer, simplement comparer la méthode utilisée, et développer ses propres solutions.
Son environnement pprofessionnel
La structure
Le Laboratoire d’InfoRmatique en Image et Systèmes d’Information (LIRIS) est une unité de recherche liée au CNRS.
Une certaine liberté
Lucille entretient des relations de confiance avec les trois permanents de son équipe, ce qui lui donne une autonomie certaine dans son travail. « Dès que je ne sais pas trop où je vais, ils sont à l’écoute et présents pour me conseiller. Tout est discuté, rien n’est imposé. Ce fonctionnement me convient parfaitement. »
Elle est libre de proposer de nouvelles idées, de tenter des choses ce qui lui a permis de prendre confiance en elle (effets spéciaux, retouches d’images).
Ses relations professionnelles
Dans la recherche publique, la culture universitaire prédomine.
Une solidarité a toute épreuve
Le laboratoire compte 320 membres dont 120 chercheurs permanents environ. Pour le reste, il s’agit essentiellement d’autres ingénieur.e.s, des professeur.e.s d’université, des maîtres.sses de conférences et des doctorant.e.s.
Certain.e.s ingénieur.e.s sortent d’écoles. « Aucune différence n’est faite. La façon de voir les choses n’est pas toujours la même mais cette mixité est un atout. On se complète. »
Comme déjà mentionné ci-dessus, les échanges font partie du quotidien et sont incontournables dans le domaine de la recherche. « Tout le monde est écouté et considéré à sa juste valeur, qu’il s’agisse de permanent.e.s, de doctorant.e.s ou de stagiaires. Cette mentalité me plait beaucoup, c’est très valorisant pour une jeune débutante comme moi. J’ai beaucoup progressé au contact de personnes expérimentées qui ne m’ont jamais prise de haut. »
Un univers très masculin
Ce laboratoire, qui comprend six pôles de compétences est relativement mixte et pas représentatif de la réalité du monde du travail dans l’image.
Une réalité flagrante en informatique graphique
Même si ce laboratoire fait figure d’exception avec une proportion de femmes relativement élevée (très variables selon les départements), le milieu de l’informatique est connu pour faire partie des secteurs les moins féminins et ceci se vérifie dans son service GEOMOD (géométrie et modélisation) spécialisé dans le domaine de l’image. « Je suis entourée presque exclusivement d’hommes. » Dans ce pôle, trois femmes permanentes y travaillent. Cependant, Lucille travaille qu’avec une partie de cette équipe au sein de laquelle elle est la seule femme entourée de cinq hommes : trois permanents et deux thésards.
La chance lui a été donnée comme aux autres de faire ses preuves, prouver sa motivation et démontrer ses compétences. A son agréable surprise, aucun machisme n’est à déplorer dans son environnement professionnel direct.
« Travailler avec des hommes ne me pose aucun problème, bien au contraire. Je me suis toujours bien entendue avec les hommes même si j’aime tout autant discuter me retrouver entre collègues femmes pour discuter. »
Un parcours en Informatique
Lucille est diplômée d’une Licence Informatique parcours Mathématiques et Informatique (bac+3) à Lyon 1.
La licence Informatique parcours Mathématiques et Informatique
Cette licence offre une double compétence en mathématiques et en informatique. Elle permet ainsi de répondre à la demande d’étudiant.e.s intéressé.e.s par les mathématiques appliquées à l’informatique, ou par l’informatique fondamentale.
Après sa licence en informatique, Lucille a poursuivi avec le master Informatique spécialité Image.
© KoS – CC-BY-SA – Wikimedia Commons
Dans cette partie, nous allons vous présenter les métiers du domaine professionnel, dans lequel évolue Lucille : l’INFORMATIQUE.
Issue du master informatique, spécialité Image, Lucille occupe un poste d’ingénieure d’études en informatique dans un laboratoire spécialisé en image, de l’Université Lyon 1. Elle aurait pu également intégrer une Entreprise de Service du Numérique (ESN) chez un éditeur de logiciels orientés image (CFAO, imagerie médicale…), un grand groupe industriel de l’aérospatiale, de l’automobile, du médical…dans le domaine de la vision industrielle ou un studio de développement de jeux vidéo très intéressés par ces compétences et occuper un poste d’ingénieure développement, de responsable d’application…
Si Lucille avait choisi la spécialité du master informatique : technologies d’information-web, elle aurait pu s’investir et prendre en charge les systèmes d’information en s’assurant à chaque instant, que les données nécessaires aux services, aux clients et aux fournisseurs, soient accessibles, cohérentes, et ce au travers de logiciels ou progiciels adaptés aux besoins de tous. Elle aurait assuré l’évolution des systèmes d’information, dans un contexte où les données sont de plus en plus distribuées, hétérogènes, et massives. C’est le cas notamment des systèmes d’information orientés Web. Elle aurait pu occuper un poste d’ingénieure en technologie de l’information, architecte base de données, ingénieure génie logiciel…
Si Lucille avait voulu s’investir dans le master informatique : intelligence artificielle – aide à la décision, elle se serait spécialisée dans les techniques les plus avancées de la modélisation et de l’ingénierie des systèmes intelligents et d’aide à la décision. Ainsi, elle aurait pu être ingénieure en informatique décisionnelle, ingénieure conseil en aide à la décision, ingénieure-conceptrice d’outils de calcul…
Elle aurait pu opter pour le master informatique : systèmes informatiques et réseaux et avoir pour mission d’administrer et superviser une architecture réseau, dimensionner la construction d’un réseau informatique en fonction des besoins d’un client, concevoir une application réseau client/serveur sur internet, mettre en œuvre et maintenir des équipements sans fil…et être conceptrice d’applications réparties, administratrice système et réseaux, architecte de réseaux, chargée de recherche, chef de projet…
Enfin, Lucille aurait pu privilégier la recherche informatique et être chercheuse dans un établissement public comme l’INRIA, le CNRS, l’IFSTTAR*… ou participer à la recherche au sein de sociétés industrielles utilisatrices (grandes compagnies, sociétés industrielles, services …) ou dans des entreprises du secteur de l’offre (sociétés de services, éditeurs de logiciels, vente de matériels…).
Les métiers :
L’ingénieure développement
Elle participe aux phases d’analyse, de conception, de développement et de tests dans le cadre de la réalisation ou du pilotage de projets informatiques.
L’ingénieure développement analyse et formalise les besoins des utilisateurs, elle développe les programmes, les interfaces, les restitutions…, elle respecte les normes et les standards. Elle suit les travaux (développements, tests), teste le fonctionnement de la fonction, du module ou du programme, vérifie l’intégration du développement, et enfin rédige les spécifications techniques. (Source : CADRESONLINE)
La responsable d'applications
Elle participe au développement et à la maintenance des applications informatiques, en assurant l’analyse fonctionnelle, la conception technique, le codage, la mise au point et la documentation des programmes, dans le respect des normes et standards en vigueur dans le service. Elle peut aussi participer aux études préalables (cahier des charges, analyse fonctionnelle). (Source : Pôle emploi)
L’ingénieure en technologies d’information
Elle fait appel à des compétences qui touchent le hardware et le software et permettent de faire tourner des systèmes informatiques complexes. Ceux-ci sont généralement situés dans des data centers, c’est-à-dire des locaux techniques qui abritent des serveurs, des moyens de télécommunication et des baies de disques pour le stockage sécurisé des données. L’Ingénieure en Technologies d’Information veille à la fois à la qualité de service : continuité, disponibilité pour les utilisateurs sans perturbation grâce à la prévention des pannes (toutes les interventions sont planifiées, contrôlées, maîtrisées…), à l’évolution, car les besoins des utilisateurs croissent en permanence et de façon exponentielle (en termes de volume de données à traiter, mais aussi de capacité à mettre en place rapidement les infrastructures ad hoc), à la rentabilité du service rendu, l’objectif étant de fournir un avantage compétitif aux métiers moyennant des coûts maîtrisés. Les principales compétences requises pour exercer ce métier sont une connaissance des infrastructures en général (hardware/software, environnements serveurs Windows et Unix, bases de données et stockage, télécoms et réseaux), une maîtrise des outils de monitoring et de supervision, une capacité à concevoir les architectures et à les faire évoluer dans le temps. (Source : Total)
L’architecte de base de données
Elle a pour mission de définir la structure de ces bases (qui permettent le stockage, la gestion et l’accessibilité de l’information dans les entreprises.) De plus en plus complexes, ces dernières jouent aujourd’hui un rôle crucial dans toute organisation. La structure de ces bases est un élément hautement stratégique, elle peut même influer sur l’organisation fonctionnelle des compagnies. L’architecte doit concevoir l’architecture de la base de données en : analysant les besoins du client ; en sélectionnant une technologie adaptée ; en tenant compte de son ergonomie et de son aspect fonctionnel ; en permettant son évolution. Elle doit produire le cahier des charges, mettre au point la base et effectuer une veille technologique vigilante. Dans les petites entreprises, l’architecte de base de données pourra aussi tenir le rôle d’administratrice de la base, une fois qu’elle l’aura créée. (Source : lesjeudis.com)
L’ingénieure génie logiciel
Cette professionnelle de haut niveau technique conçoit, produit et assure la maintenance des applications destinées au système d’information de l’entreprise. En amont de la conception et de la modélisation de l’application future, l’ingénieure génie logiciel est chargée d’analyser les besoins utilisateur. Puis, elle établit le cahier des charges, dont elle rédige les spécifications techniques, avant d’implémenter les solutions proposées. Son cœur de métier : la programmation (production de lignes de code suivant des spécifications fonctionnelles et techniques). Dans un second temps, via la réalisation d’une phase de tests unitaires appelée «recette», elle crée des solutions de déploiement conformément au besoin du client et rédige la documentation destinée aux utilisateurs. Par la suite, elle est amenée à intervenir pour effectuer des opérations de maintenance, des corrections dans la phase de garantie ou des évolutions sur des applications web existantes. On peut aussi lui demander d’assurer une veille technologique afin de proposer au client des solutions innovantes. (Source : digiSchool Ingénieurs)
L’ingénieure en informatique décisionnelle ou en business intelligence
Elle exploite les données de l’entreprise afin de donner une vision plus claire aux différentes directions métiers. En réalisant une véritable pêche aux informations à partir des différents systèmes informatiques de l’entreprise, elle facilite ainsi la prise de décision des dirigeants. Sa mission au quotidien consiste à tester différents tableaux de bords et outils de reporting, puis à les intégrer dans le système informatique de l’entreprise en les rendant plus accessible aux différents utilisateurs. Cela requiert une grande rigueur dans la collecte des données et de très bonnes capacités d’analyse et de synthèse. (Source : Groupe Idecom-Orientations)
L’ingénieure-conceptrice d’outils de calcul
Elle est spécialisée dans la conception de logiciels informatiques ou d’outils de calcul pour l’évaluation de la performance, l’aide à la décision et l’exploration de données. Elle analyse les besoins des utilisateurs pour définir les fonctions du logiciel qu’elle doit créer. Elle participe ensuite aux phases de tests et peut intervenir sur la maintenance du logiciel. Elle travaille pour des éditeurs de logiciels, SSII, et au sein des grandes entreprises. (Source : EISTI)
L’administratrice réseaux
Elle gère un réseau pour permettre un fonctionnement optimal. Dans les entreprises, les réseaux sont de plus en plus nombreux, toujours plus complexes, interconnectés et ouverts sur l’extérieur. Lorsque le réseau est déjà installé et en fonctionnement, l’administratrice est chargée de garantir un accès permanent et une qualité de service constante. Au quotidien, elle assure le suivi du réseau : elle définit des procédures et les fait connaître aux utilisateurs, gère les mots de passe, prend en charge le suivi des sauvegardes et résout les éventuels incidents qui peuvent survenir. Au-delà, elle anticipe les évolutions technologiques et peut aussi être chargée d’intégrer de nouveaux outils et de concevoir des extensions. Si elle travaille dans une ESN, l’administratrice est également amenée à intervenir dès la conception du réseau du client. Elle contribue alors à l’analyse des besoins du client, qu’elle formalise avant de participer à la réalisation du réseau. (Source : Passinformatique)
L’architecte réseaux
Elle est chargée de définir les composantes d’un réseau adapté aux besoins de l’entreprise. Une tâche essentielle à l’heure où l’échange d’informations au travers des différents réseaux (Internet, extranet, intranet) tend à devenir stratégique. Travaillant en général au sein d’une ESN, une architecte de réseau intervient souvent dès la phase d’avant-vente. Ses compétences sont en effet requises pour répondre aux appels d’offres. Ensuite intervient la partie la plus importante de son activité : analyser le réseau existant avant d’effectuer des choix techniques et de proposer des solutions, en respectant un cadre bien précis. Il faut en effet tenir compte des contraintes techniques et du budget, tout en préservant les possibilités d’évolution du réseau. La tâche de l’architecte ne s’arrête pas là, puisqu’elle doit superviser la réalisation du réseau et valider les travaux réalisés par l’équipe projet. (Source : Passinformatique)
La chercheuse en informatique
Elle a plusieurs cordes à son arc. Elle peut être chercheuse, responsable d’équipe, dans un établissement public ou privé. Dans certains cas, elle se consacre aussi en parallèle à l’enseignement. Elle participe au développement de projets en recherche fondamentale ou appliquée, dans des domaines comme l’algorithmique distribuée, les systèmes embarqués, l’interfaçage homme–machine…Elle est à l’origine des technologies de demain. La chercheuse travaille bien entendu sur l’avancement technique et scientifique de son projet, mais il y a également une part d’administratif que le grand public ignore souvent. Cependant, la rédaction d’articles, l’animation de conférences, la gestion de projets, sont des activités indissociables du métier. À cela s’ajoute le rôle d’enseignante pour les chercheuses travaillant dans une université. (Source : lesjeudis.com)
*INRIA : Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique / CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique / IFSTTAR : Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux
Lucille a effectué ce parcours :
- une licence Informatique
- suivi d’un master Informatique, spécialité Image.
Toutefois, pour travailler en INFORMATIQUE, elle aurait pu suivre d’autres études longues à l’Université Lyon 1.
Études longues – autres possibles à Lyon 1 :
Lucille aurait pu :
- après un DUT informatique et uniquement sur dossier, intégrer la L2 ou la L3 de la licence Informatique,
Ou
- intégrer le Portail MI suivi de la L2 et la L3 de la licence informatique, parcours mathématiques et informatique,
Et poursuivre avec l’une des spécialités du master Informatique :
Technologies de l’information et web
Les technologies de l’information et le web sont des éléments centraux dans l’organisation de nombreuses entreprises et administrations. Les personnes qui ont en charge les systèmes d’information (SI) doivent assurer, à chaque instant, que les données nécessaires aux services, clients, fournisseurs, sont accessibles et cohérentes, au travers de logiciels ou progiciels adaptés aux besoins de tous. Leur mission consiste également à assurer l’évolution des SI, dans un contexte où les données sont de plus en plus distribuées, hétérogènes et massives. C’est le cas notamment des systèmes d’information orientés Web. Elle aurait pu occuper un poste d’ingénieure en technologie de l’information, architecte base de données, ingénieure génie logiciel…
Réseaux
Les compétences visées, dans ce master, sont : la conception, le dimensionnement, l’administration et la supervision de réseaux filaires et sans fil, en prenant en compte la sécurité et la qualité de services, ainsi que les nouvelles technologies. Coralie aurait alors pu occuper un poste de conceptrice d’applications réparties, d’administratrice système et réseaux, d’architecte de réseaux, de chargée de recherche…
Intelligence Artificielle et Décision
Ce master permet de se spécialiser dans les techniques les plus avancées de la modélisation, de l’ingénierie des systèmes intelligents et de la décision. Coralie aurait pu être ingénieure en informatique décisionnelle, ingénieure conseil en aide à la décision, ingénieure-conceptrice d’outils de calcul.
Ou la spécialité du master Ingénierie Mathématique :
Statistique, Informatique, Techniques Numériques (SITN)
Cette spécialité couvre le domaine de la modélisation mathématique et ses applications, de la statistique et des techniques numériques, avec la maîtrise de l’outil informatique. Lucille aurait alors occupé par exemple un poste de consultante en informatique décisionnelle dans les secteurs des assurances, de l’environnement, des nanotechnologies…
Ou l’une de ces deux spécialités du master Santé Publique :
Biostatistique, Biomathématique, Bioinformatique et Santé (B3S)
Cette spécialité permet de travailler comme biostatisticienne sur l’analyse des essais thérapeutique et les études épidémiologiques dans les domaines comme le cancer, les maladies cardiovasculaires, les maladies infectieuses ou comme bioinformaticienne pour identifier les biomarqueurs associés au diagnostic et aux pronostics des maladies… Et travailler dans des laboratoires ou services de biostatistique, de bioinformatique, de mathématiques appliquées, de pharmacologie, d’épidémiologie, de génétique, de biologie moléculaire, sur des postes de chercheurs, enseignant–chercheurs, ingénieurs d’études, ingénieurs de recherche.
Pharmacologie, modélisation et essais cliniques
Cette spécialité concerne les méthodes et concepts avancés en évaluation des thérapeutiques et développement des médicaments, en modélisation pharmacologique orientée vers l’innovation thérapeutique (exemples : conception d’essais cliniques et de méta-analyses, apprentissage de logiciels de statistique et de modélisation, analyses de pharmacogénétique et d’impact de santé publique, etc.). Lucille aurait pu alors être experte en méthodologie des essais cliniques, formée aux méthodes modernes d’investigation et à la modélisation numérique.
ou la spécialité du master Sciences Actuarielle et Financière, Ingénierie des Risques (SAFIR) :
Ingénierie des Risques (IR)
Cette spécialité forme dans les différents domaines de la gestion des risques que ce soit dans les domaines de l’assurance, de la finance mais aussi de la sécurité et de la gestion du risque informatique. Lucille aurait alors pu exercer des métiers de responsables des systèmes d’information, d’experte en sécurité informatique…
L’informatique à Polytech Lyon
Lucille aurait pu réaliser son projet professionnel de travailler en INFORMATIQUE en intégrant Polytech Lyon 1. Pour cela, après son bac, trois options s’offraient à elle :
- rejoindre la classe préparatoire intégrée de Polytech Lyon 1,
Cursus Préparatoire à Polytech Lyon (PEIP – (Préparation aux écoles d’ingénieurs Polytech), l’école d’ingénieurs de l’Université Lyon 1, qui propose une admission via le concours commun Geipi Polytech
ou
- intégrer l’IUT Informatique pour valider un DUT informatique
ou
- intégrer le portail MI (Mathématiques-Informatique) et poursuivre en L2 de la licence informatique,
Puis passer et réussir le concours pour intégrer Polytech Lyon 1 et son département informatique.
Si études courtes – Autres possibles :
Lucille aurait pu réaliser son projet professionnel de travailler en INFORMATIQUE en suivant des études courtes à l’Université Lyon 1. Elle aurait pu intégrer :
- l’IUT Informatique pour valider un DUT informatique
Ou
- le portail MI, suivre une L2 de la licence informatique, parcours mathématiques et informatique
Puis poursuivre avec une licence professionnelle comme :
Systèmes informatiques et logiciels :
Concepteur et gestionnaire de sites Internet – METINET
Cette formation donne des compétences pour intervenir dans toutes les étapes de la conception technique d’un site Internet. Ces compétences en développement permettent également d’opérer sur le système d’information de l’entreprise pour établir toutes les passerelles nécessaires vers Internet. Lucille aurait pu occuper des postes de développeuse PHP, développeuse Zend Framework, développeuse internet ou multimédia.
Elle aurait pu privilégier la fonction de webmaster, appelé aussi webmestre ou administratrice de site web, qui est responsable des sites internet et/ou intranet et qui gère les prestataires extérieurs, ou de webdesigner qui est chargé de concevoir et de réaliser le design d’une interface web. Enfin, elle aurait pu être architecte web ou encore intégratrice web.
Ces emplois existent dans les entreprises de toute taille et de toute activité plus particulièrement dans leur service communication, pour celles qui en sont dotées, ou dans leur service informatique. Il est à noter que les ESN* et les Web agency** sont de gros recruteurs.
Développeur et administrateur de systèmes d'information
Cette spécialité permet de se former aux métiers du développement informatique, de l’administration de systèmes d’information ou d’architecture de systèmes informatiques et occuper des postes d’administratrice de base de données dans de grands groupes (Orange, France Telecom, EDF…) ou des Entreprises de Services du Numérique (ESN).
Exploitation et sécurité des systèmes informatiques et réseaux
Cette spécialité permet d’assurer au sein d’une entreprise l’exploitation des systèmes d’informatiques et gérer la sécurité des données. Elle aurait pu occuper un poste d’administratrice sécurité de système et de réseaux, de responsable d’exploitation informatique…
Informatique embarquée et mobile
Cette spécialité forme à la conception d’applications informatiques dans le domaine des systèmes embarqués et des environnements mobiles. Coralie aurait pu devenir correspondante mobilité dans une entreprise, développeuse d’applications mobiles, chargée d’applications de géolocalisation…
Systèmes d'information décisionnels
Cette spécialité permet de devenir une spécialiste capable de concevoir, de développer et d’exploiter des applications décisionnelles pour l’entreprise. Coralie aurait pu occuper des postes d’analyste décisionnelle, experte logiciel.
Réseaux et Télécommunications :
Réseaux industriels et informatiques
Cette spécialité forme des cadres techniques pour les PME/PMI dans les domaines des réseaux industriels ou des réseaux informatiques de communication. Coralie aurait pu se positionner sur un poste d’administratrice réseaux, chargée d’études en automatismes et réseaux industriels, technicienne d’installations et de maintenance en automatismes…
Management des organisations :
E-business
Cette spécialité forme à de nouvelles compétences dans le domaine de l’aide au développement, à la diffusion et à l’intégration des TIC dans les PME, plus précisément : étude de la faisabilité d’un projet e-business – site internet, e-commerce, e-marketing, e-Rh ; gestion du changement technologique, organisationnel et humain du projet e-business. Coralie aurait pu occuper un poste de community manager, chargée de mission TIC, consultante junior e-business…
Intégration de progiciels de gestion dans les PME
Cette spécialité répond aux spécificités de l’intégration de l’ERP (Enterprise Resource Planning, un progiciel de gestion intégré) comme outil d’aide à la gestion et à la décision dans les PME. L’objectif principal de cette formation est de qualifier des assistant.e.s qui participent à l’organisation du système d’information au travers de la mise en place d’un ERP ou d’un progiciel de gestion au sein d’une PME. Coralie aurait pu être gestionnaire d’ERP, assistante informatique de gestion…
Les métiers :
L’ingénieure en technologies d’information
Elle fait appel à des compétences qui touchent le hardware et le software et permettent de faire tourner des systèmes informatiques complexes. Ceux-ci sont généralement situés dans des data centers, c’est-à-dire des locaux techniques qui abritent des serveurs, des moyens de télécommunication et des baies de disques pour le stockage sécurisé des données. L’Ingénieure en Technologies d’Information veille à la fois à la qualité de service : continuité, disponibilité pour les utilisateurs sans perturbation grâce à la prévention des pannes (toutes les interventions sont planifiées, contrôlées, maîtrisées…), à l’évolution, car les besoins des utilisateurs croissent en permanence et de façon exponentielle (en termes de volume de données à traiter, mais aussi de capacité à mettre en place rapidement les infrastructures ad hoc), à la rentabilité du service rendu, l’objectif étant de fournir un avantage compétitif aux métiers moyennant des coûts maîtrisés. Les principales compétences requises pour exercer ce métier sont une connaissance des infrastructures en général (hardware/software, environnements serveurs Windows et Unix, bases de données et stockage, télécoms et réseaux), une maîtrise des outils de monitoring et de supervision, une capacité à concevoir les architectures et à les faire évoluer dans le temps. (Source : Total)
L’architecte de base de donnéesL’ingénieure en technologies d’information
Elle a pour mission de définir la structure de ces bases (qui permettent le stockage, la gestion et l’accessibilité de l’information dans les entreprises.) De plus en plus complexes, ces dernières jouent aujourd’hui un rôle crucial dans toute organisation. La structure de ces bases est un élément hautement stratégique, elle peut même influer sur l’organisation fonctionnelle des compagnies. L’architecte doit concevoir l’architecture de la base de données en : analysant les besoins du client ; en sélectionnant une technologie adaptée ; en tenant compte de son ergonomie et de son aspect fonctionnel ; en permettant son évolution. Elle doit produire le cahier des charges, mettre au point la base et effectuer une veille technologique vigilante. Dans les petites entreprises, l’architecte de base de données pourra aussi tenir le rôle d’administratrice de la base, une fois qu’elle l’aura créée. (Source : lesjeudis.com)
L’ingénieure génie logiciel
Cette professionnelle de haut niveau technique conçoit, produit et assure la maintenance des applications destinées au système d’information de l’entreprise. En amont de la conception et de la modélisation de l’application future, l’ingénieure génie logiciel est chargée d’analyser les besoins utilisateur. Puis, elle établit le cahier des charges, dont elle rédige les spécifications techniques, avant d’implémenter les solutions proposées. Son cœur de métier : la programmation (production de lignes de code suivant des spécifications fonctionnelles et techniques). Dans un second temps, via la réalisation d’une phase de tests unitaires appelée «recette», elle crée des solutions de déploiement conformément au besoin du client et rédige la documentation destinée aux utilisateurs. Par la suite, elle est amenée à intervenir pour effectuer des opérations de maintenance, des corrections dans la phase de garantie ou des évolutions sur des applications web existantes. On peut aussi lui demander d’assurer une veille technologique afin de proposer au client des solutions innovantes. (Source : digiSchool Ingénieurs)
L’architecte réseaux
Elle est chargée de définir les composantes d’un réseau adapté aux besoins de l’entreprise. Une tâche essentielle à l’heure où l’échange d’informations au travers des différents réseaux (Internet, extranet, intranet) tend à devenir stratégique. Travaillant en général au sein d’une ESN, une architecte de réseau intervient souvent dès la phase d’avant-vente. Ses compétences sont en effet requises pour répondre aux appels d’offres. Ensuite intervient la partie la plus importante de son activité : analyser le réseau existant avant d’effectuer des choix techniques et de proposer des solutions, en respectant un cadre bien précis. Il faut en effet tenir compte des contraintes techniques et du budget, tout en préservant les possibilités d’évolution du réseau. La tâche de l’architecte ne s’arrête pas là, puisqu’elle doit superviser la réalisation du réseau et valider les travaux réalisés par l’équipe projet. (Source : Passinformatique)
L’ingénieure en informatique décisionnelle ou en business intelligence
Elle exploite les données de l’entreprise afin de donner une vision plus claire aux différentes directions métiers. En réalisant une véritable pêche aux informations à partir des différents systèmes informatiques de l’entreprise, elle facilite ainsi la prise de décision des dirigeants. Sa mission au quotidien consiste à tester différents tableaux de bords et outils de reporting, puis à les intégrer dans le système informatique de l’entreprise en les rendant plus accessible aux différents utilisateurs. Cela requiert une grande rigueur dans la collecte des données et de très bonnes capacités d’analyse et de synthèse. (Source : Groupe Idecom-Orientations)
L’ingénieure-Conceptrice d’outils de calcul
Elle est spécialisée dans la conception de logiciels informatiques ou d’outils de calcul pour l’évaluation de la performance, l’aide à la décision et l’exploration de données. Elle analyse les besoins des utilisateurs pour définir les fonctions du logiciel qu’elle doit créer. Elle participe ensuite aux phases de tests et peut intervenir sur la maintenance du logiciel. Elle travaille pour des éditeurs de logiciels, SSII, et au sein des grandes entreprises. (Source : EISTI)
L’administratrice réseaux
Elle gère un réseau pour permettre un fonctionnement optimal. Dans les entreprises, les réseaux sont de plus en plus nombreux, toujours plus complexes, interconnectés et ouverts sur l’extérieur. Lorsque le réseau est déjà installé et en fonctionnement, l’administratrice est chargée de garantir un accès permanent et une qualité de service constante. Au quotidien, elle assure le suivi du réseau : elle définit des procédures et les fait connaître aux utilisateurs, gère les mots de passe, prend en charge le suivi des sauvegardes et résout les éventuels incidents qui peuvent survenir. Au-delà, elle anticipe les évolutions technologiques et peut aussi être chargée d’intégrer de nouveaux outils et de concevoir des extensions. Si elle travaille dans une ESN, l’administratrice est également amenée à intervenir dès la conception du réseau du client. Elle contribue alors à l’analyse des besoins du client, qu’elle formalise avant de participer à la réalisation du réseau. (Source : Passinformatique)
L’experte en sécurité informatique
Elle étudie la fiabilité du système d’information d’une entreprise et en assure la sûreté. Un défi pour cette spécialiste, à l’heure où les échanges de données se multiplient. Au cours de son diagnostic, l’expert en sécurité informatique étudie le système d’information dans sa globalité. Afin de proposer une sécurité maximale (protection contre les attaques, mais aussi confidentialité), elle cherche avant tout à identifier les points faibles du système. Elle est parfois attaquée par des hackers volontaires, des professionnels de l’intrusion. En lien avec les informaticiens et les responsables des services concernés, l’experte définit une stratégie de sécurité adaptée aux besoins et à la culture de l’entreprise. À l’arrivée, c’est un panel de procédures qui va de la gestion des mots de passe à la cryptologie (chiffrer et déchiffrer les messages sortants et entrants), en passant par les pare-feu, les antivirus, la limitation des accès au réseau en cas d’informations stratégiques, etc. Pour faire évoluer les solutions, l’experte suit au plus près le droit et les réglementations spécifiques, et s’informe sur les nouvelles technologies. Sensibiliser les utilisateurs et les directions aux règles et aux enjeux de sécurité s’avère également primordial. (Source : ONISEP)
La consultante en informatique décisionnelle ou en business intelligence
Elle exploite les données de l’entreprise afin de donner une vision plus claire aux différentes directions métiers. En réalisant une véritable pêche aux informations à partir des différents systèmes informatiques de l’entreprise, elle facilite ainsi la prise de décision des dirigeants. Sa mission au quotidien consiste à tester différents tableaux de bords et outils de reporting, puis à les intégrer dans le système informatique de l’entreprise en les rendant plus accessible aux différents utilisateurs. Cela requiert une grande rigueur dans la collecte des données et de très bonnes capacités d’analyse et de synthèse. (Source : Groupe Idecom-Orientations)
La Bioinformaticienne
Aidant les chercheurs à planifier leurs expériences et à interpréter les résultats, la biostatisticienne utilise ses compétences statistiques et informatiques dans les domaines de la santé, de la biologie, de l’agroalimentaire… Un métier de chiffres et d’équations. Au sein des laboratoires pharmaceutiques ou dans le cadre de la recherche médicale, la production de données scientifiques est colossale. La tâche de la biostatisticienne est de permettre l’exploitation de ces informations en effectuant un tri et une analyse adaptés. Elle participe aux essais cliniques d’un médicament, aux études sur les propriétés d’une bactérie ou sur la résistance du corps à un virus… Son travail constitue une véritable aide à la décision. Jouant un rôle de conseil essentiel, la biostatisticienne assiste les scientifiques dans l’élaboration de protocoles et la planification des expériences. Elle réalise des analyses statistiques et développe des programmes de calcul, des applications informatiques de gestion des données cliniques… Pleinement intégrée à une équipe (de chercheurs, médecins, biologistes…), elle permet de rationaliser la démarche de recherche. (Source : ONISEP)
La développeuse
Elle analyse les besoins du client spécifiés par la maîtrise d’ouvrage et les traduit en cahier des charges techniques. Elle écrit les spécifications techniques générales et détaillées en envisageant les problèmes éventuels et les évolutions. Elle rédige les lignes de codes nécessaires à la création d’un produit web, pouvant contenir du texte, des images, de la vidéo et/ou du son. Elle applique les règles de navigation, crée des liens entre les pages. Elle développe les interfaces, corrige et optimise les fonctionnalités (qualité, charte graphique, ergonomie…). Elle documente les applications pour les développements ultérieurs et la mise en production. Le principal facteur de variabilité de l’activité est un facteur technologique : certains développeurs sont spécialisés sur une technologie très précise et pointue, d’autres sont développeurs multiplateformes. (Source : APEC)
La webmaster ou webmestre ou administratrice de site web
Elle est responsable d’un site internet ou intranet. Selon la taille de l’organisation et du site web qu’elle doit gérer, ses missions seront très différentes. On distingue en effet différents profils : la webmestre/administratrice qui gère les prestataires externes, la webmestre/éditorial qui est la garante de la ligne éditoriale du site, elle est responsable du contenu du site et doit avoir de bonnes compétences rédactionnelles, la webmestre/infographiste qui travaille sur l’aspect graphique du site et doit avoir de hautes compétences en graphisme voire en animation.
La webmestre travaille principalement chez le client ou bien en tant que travailleur indépendant. De bonnes connaissances en référencement ainsi qu’en animation de communautés sont généralement des compétences transversales demandées à tous ces profils bien qu’elles représentent également deux métiers spécialisés. (Source : Ministère de l’Économie, du redressement productif et du numérique)
La webdesigner
Elle est chargée de réaliser la conception d’une interface web : l’architecture interactionnelle, l’organisation des pages, l’arborescence et la navigation. Il s’agit d’une phase essentielle dans la conception d’un site. La conception d’un design web tient compte des contraintes spécifiques du support internet en termes d’ergonomie, d’utilisabilité et d’accessibilité. La webdesigner intervient dès le début du projet, elle élabore la maquette et produit les différents éléments graphiques du site. A la fois artiste et informaticienne, elle conçoit l’identité visuelle et la charte graphique des sites sur lesquels elle travaille, tout en tenant compte des spécificités techniques du web. À partir de la demande du client, elle fait une traduction artistique globale, en lien avec le contenu du site. Créative et novatrice, les priorités du webdesigner sont : le respect du cahier des charges du client et la séduction des futurs utilisateurs des pages web. (Source : Ministère de l’Économie, du redressement productif et du numérique)
L'intégratrice web
Elle est chargée de produire, traduire puis transposer les maquettes fournies par l’équipe graphique en langage informatique. Son rôle consiste à composer la mise en page d’un site web en y assemblant tous les éléments des maquettes graphiques (textes, images, sons) dans le respect d’un cahier des charges et en s’efforçant de suivre les normes et les standards. Pour mettre en page le site web, l’intégratrice web s’appuie sur le langage informatique HTML (Hyper Text Mark up Language). Pièce maitresse de la réalisation de tout site web, l’intégratrice web collabore au quotidien avec l’équipe créative, les développeurs et les chefs de projet. Elle est garante du respect des spécifications techniques et du design. L’intégratrice web est souvent amenée à travailler sur plusieurs projets en même temps. A ce compte, elle doit faire preuve d’adaptabilité, de rigueur et d’organisation. Elle participe, par son expertise, à la qualité globale du site, dans le respect des normes d’accessibilité, de référencement et d’ergonomie. Outre une bonne maitrise du langage HTML, sa mission requiert donc une bonne connaissance des problématiques de graphisme, d’ergonomie et de référencement d’un site web. (Source : Ministère de l’Économie, du redressement productif et du numérique)
* ESN : Entreprise de Services du Numérique
** Web agency est une agence de communication spécialisée dans la communication interactive à travers