Ingénieure Recherche et Développement en Biomécanique
BAC+5 MASTER MECANIQUE, ENERGETIQUE, GENIE CIVIL, ACOUSTIQUE (MEGA) : BIOMECANIQUE
Chloé, originaire de Briançon, est une grande passionnée de nature et de montagne. Elle pratique entre autres le planeur et ce n’est pas un hasard si, jusqu’à la fin des sa classes préparatoires, elle voulait devenir pilote de ligne. Mais elle a échoué au concours. Il était difficile de conjuguer les cours et la préparation de ce concours particulièrement exigeant. A partir de là elle a élargi ses possibilités. Pour des raisons familiales, elle s’était intéressée très tôt au milieu de l’orthopédie, et c’est tout naturellement qu’elle s’est renseignée. En plus d’être un domaine qui recrute, la mécanique offre des débouchés dans de nombreux secteurs, ce qui l’a convaincu de tenter l’expérience. Aujourd’hui, elle aime ce qu’elle fait mais ne se ferme aucune porte En effet, elle n’écarte pas le fait d’essayer d’obtenir une équivalence en médecine pour devenir chirurgienne, un métier qu’elle a découvert de l’intérieur, en entrant dans les blocs opératoires dans le cadre de sa fonction d’ingénieure en recherche chez Biomet.
Son Conseil
« J’ai réalisé mon dernier stage d’école d’ingénieure en Nouvelle-Zélande. Je recommande vivement une expérience à l’étranger. »
Son cursus universitaire
Son intérêt pour l’orthopédie
Elle a rejoint la filière Mécanique avec l’idée de découvrir davantage l’orthopédie tout en ne se coupant pas d’autres secteurs d’activités.
La mixité durant ses études
En école d’ingénieur mécanique, dans sa promotion, elles étaient 2 filles pour 21 élèves.
Ses premières expériences professionnelles
Avant même sa soutenance de mémoire de fin d’études validant son master, Chloé avait trouvé du travail.
Un métier de responsabilités
Spécialisé dans les implants de la hanche.
Son métier d’ingénieure recherche en développement
Sa vision
Les aspects les plus plaisants du métier :
- le côté relationnel avec les chirurgiens, essentiellement lors de lancement de projets
- les interactions avec les différents services pour que le produit soit mené à terme
- la phase particulièrement de modélisation et conception : imaginer la meilleure solution pour les patients avec le sentiment d’être utile
- penser à toutes facettes de notre produit pour répondre au mieux aux besoins de chaque chirurgien et donc du patient.
Les aspects les plus négatifs :
- la partie documentaire qui intervient en amont, lors du lancement de produit : recherche bibliographique
- des délais relativement courts à tenir et la difficulté de coordonner tous les services et de les faire travailler ensemble afin d’atteindre l’objectif final, à savoir la commercialisation du produit.
Zoom sur ses missions
Son environnement professionnel
La structure
Travailler pour un groupe offre a ses yeux davantage de perspectives d’évolution de carrière.
Ses relations professionnelles
Du fait de la transversalité de son poste, elle est en contact avec différents services au sein de son entreprise.
La mécanique, un domaine encore très masculin
A l’image des formations études en mécanique, elle travaille aujourd’hui dans un univers plutôt masculin.
Polytech, l’’École d’Ingénieurs de l’Université Lyon 1
La spécialité Mécanique de Polytech Lyon a pour objectif de former et certifier des ingénieur.e.s capables de gérer les aspects organisationnels, économiques, financiers, humains et techniques d’un projet dans le champ d’action d’un ingénieur mécanicien.
Les diplômé.e.s exercent leur activité dans le cadre d’entreprises issues des secteurs tels que les transports et l’énergie, la fabrication d’équipements mécaniques sur des missions en recherche et développement, bureaux d’études techniques, production, maintenance, essais…
Polytech Lyon se trouve sur le campus LyonTech, la Doua de l’Université Claude Bernard Lyon 1.
Une fois diplômée de Polytech, Chloé s’est spécialisée en intégrant le M2 du master MEGA spécialité biomécanique (bac +5).
La Biomécanique
Dès sa dernière année de formation à Polytech, Chloé s’est orientée vers la thématique qui allait donner sens à son parcours professionnel. En effet, elle a choisi l’option Mécanique du vivant. Ce choix, elle l’a confirmé en intégrant, une fois diplômée de Polytech, le M2 (la deuxième année) du master MEGA, la spécialité Biomécanique.
La biomécanique est l’étude de la mécanique appliquée au corps humain. Cela concerne : la mécanique des fluides* pour l’étude de la circulation sanguine, ou de la respiration ; la rhéologie** pour l’étude du comportement visqueux du sang ou du comportement viscoélastique des muscles ; la mécanique du solide*** pour l’analyse du mouvement du corps humain ; la résistance des matériaux pour l’étude des solides déformables et la modélisation des contraintes (traumatologie) à l’intérieur des segments ou des articulations (conception de prothèses).
C’est la raison pour laquelle la biomécanique intéresse aussi bien les scientifiques issus de formations en mécanique, que les professionnels et les étudiants de santé ou ceux issus du sport.
Aujourd’hui, Chloé est Ingénieure Recherche et Développement. Mais elle aurait pu devenir ingénieure biomécanicienne, ingénieure d’études mécaniques, ingénieure-essais mécaniques, chef de projet biomécanique.
Elle travaille dans une entreprise qui est spécialisée dans la conception et la fabrication d’implants de hanche, genoux, épaules et coudes pour des patients souffrants d’arthrite. Celle-ci fait partie des entreprises de technologies médicales (cœur artificiel, matériel orthopédique, micro robots, imagerie médicale, logiciels…), mais ses compétences auraient pu l’amener à collaborer avec des entreprises liées à la pratique des activités sportives pour la conception ou l’amélioration de matériel sportif, elle aurait pu intégrer un laboratoire universitaire de mécanique, de biomécanique humaine, de biomécanique et mécanique des chocs (LBMC)…, de robotique, un centre vétérinaire spécialisé dans le domaine de l’équitation (INRA-ENVA), les centres hospitaliers et leurs services de rééducation (chemin de marche, tapis roulant, ergocyle…), les centres de tests de sécurité passive de l’industrie automobile, par exemple (crash test).
*La mécanique des fluides est la branche de la physique qui étudie les écoulements de fluides, liquides et gaz, quand ceux-ci subissent des forces ou des contraintes (Source : Techno-sciences)
**La rhéologie est une branche de la physique qui étudie l’écoulement ou la déformation des corps sous l’effet des contraintes qui leur sont appliquées. (Source : Ministère de l’éducation nationale)
***La mécanique du solide est une branche de la mécanique traitant du comportement des mécanismes constitués de pièces rigides en général, et parfois déformables. (Source : Wikipédia)
Les Métiers
Chloé a effectué ce parcours :
- une classe préparatoire PCSI-PSI
- puis elle a intégré Polytech Lyon 1, département Mécanique, spécialité Mécanique du vivant
- une fois diplômée de Polytech, Chloé s’est spécialisée en intégrant le M2 du master MEGA spécialité biomécanique (bac +5).
Toutefois, elle aurait pu réaliser son projet professionnel en suivant d’autres études à l’Université Lyon 1.
Études longues – Autres possibles à Lyon 1
Polytech Lyon 1
Pour intégrer Polytech Lyon 1, après son bac, Chloé aurait pu opter pour un parcours universitaire en choisissant :
- La classe préparatoire intégrée de Polytech Lyon 1 et plus précisément le Cursus Préparatoire à Polytech Lyon PEIP – (Préparation aux Écoles d’Ingénieurs Polytech), de l’école d’ingénieurs de l’Université Lyon 1, qui propose une admission via le concours commun Geipi Polytech.
Ou
- Le DUT Génie Mécanique et Productique (GMP)
Ou
- le portail PCSI (Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur) et poursuivre en L2 de la licence mécanique – génie civil.
Puis passer et réussir le concours pour intégrer Polytech Lyon 1, département mécanique.
Et une fois diplômée de Polytech poursuivre avec le M2 du master MEGA, spécialité biomécanique (bac +5).
D’autres études pour se spécialiser
Au lieu d’intégrer Polytech Lyon, Chloé aurait pu opter pour une autre stratégie en privilégiant deux autres parcours universitaires pour mener à bien son projet de se spécialiser en biomécanique.
Elle aurait pu choisir d’intégrer :
- l’IUT Génie Mécanique et Productique (GMP) et uniquement sur dossier, poursuivre, en L2 ou en L3 de la licence mécanique
- le portail PCSI (Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur), puis la L2 de la licence mécanique – génie civil
Puis privilégier la L3 de la licence mécanique.
Et enfin, intégrer le master MEGA, spécialité biomécanique.