CHIRURGIENNE DIGESTIVE
BAC +11 DESCQ* DE CHIRURGIE VISCERALE ET DIGESTIVE
Marie-Cécile est une femme ambitieuse et déterminée qui sait ce qu’elle veut. Dès son entrée au collège, elle savait qu’elle voulait devenir chirurgienne et s’en est tenue à son rêve malgré les onze années d’études requises. Ses stages en médecine lui ont confirmé son attirance pour le bloc opératoire et l’ont guidée progressivement vers la chirurgie digestive.
Cette maman hyperactive de quatre enfants partage son temps entre sa vie de famille et son travail particulièrement prenant mais qui la passionne. Dévouée et altruiste, elle souhaite, plus tard, quand ses enfants auront bien grandi, consacrer de son temps et mettre ses compétences au service de l’humanitaire. C’est son rêve depuis qu’elle a obtenu son diplôme.
Son Conseil
« Maitriser l’anglais est essentiel pour pouvoir présenter ses travaux et échanger avec d’autres spécialistes lors de colloques internationaux. »
Son cursus universitaire
Des études exigeantes
Les études de médecine permettent de former des médecins, parfois hyper spécialisés, mais ayant une vision globale de la médecine.
La mixité durant ses études
Les filles sont de plus en plus nombreuses, représentant aujourd’hui plus de 60% des étudiant.e.s de médecine, ce qui n’était pas le cas durant ses études.
Sa titularisation et son hyper spécialisation
Le diplôme d’État ne suffit pas. Avant d’être titularisé.e, plusieurs étapes sont inévitables.
Un métier de responsabilité
Pour devenir chirurgienne, il faut avoir les épaules solides et un grand sang froid. Sa responsabilité vis-à-vis des patients est immense.
Son métier de chirurgienne Digestive
Sa vision
Les aspects les plus plaisants du métier :
- elle aime aussi bien les consultations pour la relation humaine (prendre le temps d’écouter les patients), que le bloc opératoire pour le côté concret (soigner des pathologies)
- l’aspect gratifiant du métier
- une opération chirurgicale n’est jamais la même selon chaque patient, seul le geste technique reste identique.
Les aspects les plus négatifs :
- l’investissement qu’exige ce métier : il n’est pas rare qu’elle soit appelée pour une urgence le dimanche soir ou qu’elle soit réveillée au milieu de la nuit lorsqu’elle est de garde
- les soucis de gestion du cabinet (ex : recrutement et formation de secrétaires) même si elle a la chance d’être dans un cabinet et donc de partager ces problématiques avec ses quatre associés.
Zoom sur ses missions
Visites des patients hospitalisés
Dès qu’elle arrive le matin à la clinique, elle consulte son tableau de bord sur sa tablette tactile avec le nom de ses patients hospitalisés.
Consultations
En moyenne, elle reçoit une trentaine de patients par jour de consultations.
Bloc opératoire
Généralement, elle opère entre 7 et 12 patients par jour. Le programme opératoire est prévu et ficelé à l’avance.
Son environnement professionnel
La clinique
La clinique compte près de 120 praticiens et 300 salariés. Elle partage son cabinet avec quatre confrères, tous chirurgiens digestifs.
Ses relations avec ses collègues
Le fait de travailler dans un cabinet, avec d’autres spécialistes, est clairement un atout à ses yeux, à tout point de vue.
Encore relativement de femmes en chirurgie
Seule femme pour trois collègues hommes, cela n’a pas toujours été facile avant d’être reconnue pour ses compétences.
PACES : Première Année Commune des Études de Santé
Marie-Cécile a intégré la PACES (Première Année Commune des Etudes de Santé) à Lyon 1. Grâce à son classement au concours PACES, Marie-Cécile a fait le choix d’intégrer la 2ème année de médecine.
A bac+6, Marie-Cécile a poursuivi avec l’internat de médecine.
L’accès au troisième cycle, ou internat, se fait en fonction du rang de classement à l’ECN (Épreuves Classantes Nationales) qui se déroule en fin de sixième année. Grâce à son classement, Marie-Cécile a pu intégrer l’internat : spécialité chirurgie générale et elle a soutenu sa thèse d’exercice pour obtenir son doctorat de médecine.
Au cours de son parcours, elle a pu compléter sa spécialité en chirurgie en obtenant plusieurs DIU (Diplômes Inter-Universitaires) :
- DIU de Colo-Proctologie
- DIU Européen de pratiques chirurgicales en cancérologie
Enfin, pour se sur-spécialiser, elle a obtenu un DESCQ (Diplômes d’Études Spécialisées Complémentaires et Qualifiants) en chirurgie viscérale et digestive.
* Diplômes d’Études Spécialisées Complémentaires et Qualifiants
Un métier passion
Marie-Cécile a choisi à la fin de la 6ème année de médecine, à l’issue des Épreuves Classantes Nationales (ECN) l’orientation qu’elle voulait donner à sa carrière en se spécialisant en chirurgie générale.
C’est en poursuivant ses études, ses stages et en validant un DESCQ* en chirurgie viscérale et digestive que Marie-Cécile s’est définitivement spécialisée et qu’elle exerce aujourd’hui comme chirurgienne digestive dans une clinique, un établissement conventionné certifié par la Haute Autorité de Santé qui développe des activités, dont une forte activité chirurgicale, lui conférant un rôle de service public.
Marie-Cécile aurait pu donner une autre direction à sa carrière professionnelle, en faisant le choix d’une carrière hospitalo-universitaire.
Les hospitalo-universitaires ne représentent que 4% des médecins**, et si elle avait fait ce choix, Marie-Cécile aurait pu être :
- Maîtresse de conférences des universités-praticienne hospitalière (MCU-PH)
- puis après expérience et concours devenir professeure des universités-praticienne hospitalière (PU-PH).
Dans cette situation, Marie-Cécile dépendrait d’un établissement d’enseignement supérieur, et en plus d’exercer son activité médicale, elle aurait une double mission, la mission d’enseignement mais aussi une mission de recherche. Elle exercerait alors dans un centre hospitalier et universitaire (CHU).
En France, un.e professionnel.le de santé, en fonction de sa spécialité, a la possibilité d’exercer dans différents types d’établissements :
Ces différents établissements de santé ont tous des équipes médicales, paramédicales, techniques et administratives plus ou moins nombreuses mais compétentes qui apportent le meilleur soin au patient. Certains établissements, en fonction de leur taille, de leur implantation géographique et de leurs moyens financiers sont équipés de matériels à la pointe de la technologie : L’ensemble de ces technologies qui ne peuvent que se développer concourent à aider les professionnels de la santé à atteindre leur objectif : soulager, soigner, guérir un patient.
*DESCQ : Diplôme d’Étude Spécialisée Complémentaires et QualifiantL’évolution du métier de chirurgienne
**216450 médecins actifs (Atlas de la démographie médicale en France 2010, Conseil National de l’Ordre des Médecins) et 9576 hospitalo-universitaires (Note d’information mars 2011 DGRH MESR).
****La robotique dans la médecine
Avec un diplôme de Docteur en médecine…
A l’issue de son rang de sortie à l’ECN (Épreuves Classantes Nationales), Marie-Cécile aurait pu s’orienter vers d’autres spécialités médicales :
- Anatomie et cytologie pathologiques
- Anesthésie-réanimation
- Biologie médicale
- Cardiologie et maladies vasculaires
- Chirurgie générale, suivie par Marie Cécile
- Chirurgie orale
- Dermatologie et vénérologie
- Endocrinologie et métabolismes
- Gastro-entérologie et hépatologie
- Génétique médicale (clinique, chromosomique et moléculaire)
- Gynécologie médicale
- Gynécologie-obstétrique
- Hématologie
- Médecine du travail,
- Médecine générale
- Médecine interne
- Médecine nucléaire
- Médecine physique et de réadaptation
- Néphrologie
- Neurochirurgie
- Neurologie
- Oncologie
- Ophtalmologie
- Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale
- Pathologie cardio-vasculaire
- Pédiatrie
- Pneumologie
- Psychiatrie
- Radiodiagnostic et imagerie médicale,
- Rhumatologie
- Santé publique et médecine sociale
- Stomatologie
Après son internat elle a choisie de se sur-spécialiser en chirurgie viscérale et digestive et a ainsi obtenu son DESCQ (Diplômes d’Études Spécialisées Complémentaires et Qualifiants).