APPUI TECHNIQUE DE LA BRANCHE LOGISTIQUE
BAC+5 DIMPLOME D'INGENIEUR EN MECANIQUE : TRANSPORT, ENERGIE, ENVIRONNEMENT
Elle souhaite d’ailleurs un jour pratiquer la moto sur un circuit. Cette jeune ingénieure de 25 ans est une fonceuse et elle n’a pas hésité à quitter sa région natale pour aller travailler dans le milieu du nucléaire. Originaire de Chambéry, elle aurait pu exercer dans l’hydraulique à quelques pas de chez elle. Mais elle sait ce qu’elle veut. Elle a donc postulé au niveau national chez EDF et pouvait être affectée dans n’importe quelle région à travers la France. C’est finalement à quelques pas de la centrale de Tricastin qu’elle a finalement posé ses valises, dans un logement de fonction. Malgré les astreintes assez fréquentes, elle prend du plaisir à évoluer dans ce métier où elle a obtenu des responsabilités dès son arrivée. Elle a beaucoup gagné en confiance.
Son Conseil :
« Vous souhaitez une mission passionnante, diversifiée, avec une présence terrain, travailler sur un site nucléaire est fait pour vous ! »
Son cursus universitaire
Son parcours, ses doutes et ses choix
Pendant sa Terminale Scientifique, elle avait de bons résultats Au moment de choisir, elle a longuement hésité avec des études de médecine, avant d’intégrer une classe préparatoire.
La mécanique, un secteur porteur
« C’est la formation et le type d’apprentissage qui a fait la différence au final. Il y a trop de connaissances à assimiler par cœur en médecine, cela ne me convenait pas. J’aime être dans la réflexion et développer mon esprit logique. » Ses professeurs lui ont conseillé de faire une prépa. « J’aimais particulièrement les mathématiques et la physique. J’ai donc fait le choix de la mécanique, le domaine qui me paraissait le plus large avec le plus de débouchés. Je savais que je trouverai du travail. ».
A l’issue des deux ans de prépa, elle a tenté différents concours et a obtenu entre autres Polytech Lyon qu’elle a choisi de rejoindre. « Techniquement, la formation amène à plusieurs métiers et permet de poursuivre dans différents secteurs. Je n’utilise pas toutes les connaissances dans mon travail actuel mais cette vision globale de la mécanique est essentielle et permet d’aller chercher des solutions ailleurs et de résoudre ainsi un certain nombre de problèmes. »
Une fois l’école intégrée, elle a effectué différents stages. « Ces expériences sont essentielles pour être sûr de ce qui nous plait ou au contraire, ne nous convient pas. » Mais, selon elle, il ne suffit pas de faire des stages, il est important de bien les choisir et non par défaut afin de découvrir les différents secteurs d’activité. « Puis une fois dans l’entreprise, il faut être curieux, ne surtout pas être passif et accepter les challenges qu’on nous demande de relever. »
La mixité durant ses études
En école d’ingénieur à Polytech, elle a passé trois ans en mécanique dans une promotion composée presque exclusivement de garçons.
Une mixité quasi inexistante
Les filles représentent entre 8% en 3e année et 15% en 5e année des effectifs. Cependant, Anaïs s’entend aussi bien avec les filles qu’avec les garçons donc cette quasi absence de mixité ne l’a pas dérangée. Certaines filières de Polytech sont nettement plus mixtes notamment en génie biomédical, en maths appliquées et modules, et en matériaux.
Des stages déterminants
Elle a tout d’abord réalisé deux stages, à AREVA puis à NTN-SNR, une entreprise spécialisée dans les techniques de roulement pour l’industrie, l’aéronautique et l’automobile. Ce dernier, en production automobile a été le déclic, elle a su qu’elle voulait faire un travail de terrain et qu’elle ne voulait pas exercer dans un bureau d’études.
Une opportunité à EDF
Elle a ensuite suivi son stage de fin d’année dans une la centrale nucléaire de Cattenom en Lorraine, stage qu’elle avait obtenu en se rendant aux Energy Days (forum professionnel) à Paris organisés par EDF où tous les secteurs étaient représentés : thermique à flamme (charbon ou autre combustible), énergies renouvelables ou encore conception. « C’était super, j’ai pu rencontrer des personnes travaillant chez EDF, des jeunes comme des plus anciens. »
Ce stage a été une vraie révélation et a beaucoup compté dans son parcours futur : « Alors que je ne connaissais pas grand chose sur le nucléaire, je devais améliorer le fonctionnement du service mécanique. » A la fin des six mois, il n’y avait alors pas de ticket d’embauche mais son tuteur l’a chaudement recommandée lorsqu’elle a postulé au niveau national à EDF.
A l’issue d’un certain nombre d’entretiens, elle a été embauchée et pouvait alors être affectée dans n’importe quelle région de la France.
Le nucléaire, un univers à part
Afin de travailler dans le nucléaire, il faut accepter un certain nombre de conditions propres au nucléaire.
Des contraintes et des responsabilités
En effet, il faut tout d’abord accepter de ne pas vivre à proximité des commerces et du centre-ville. Sa mission comportant une astreinte technique, elle a l’obligation d’habiter dans une commune proche de la centrale : « J’ai fait le choix d’habiter dans une maison de fonction. C’est assez particulier, tous les salariés habitent les uns à côté des autres. C’est très basé autour de la communauté. C’est tout un état d’esprit, mais cela fait aussi partie de la culture de l’entreprise. »
Les astreintes sont relativement fréquentes, une semaine chaque mois, week-end compris : « Je ne peux pas aller voir des amis le soir. Je dois rester à mon domicile pour être joignable sur son téléphone filaire à tout moment. »
En dehors de cela, dès son entrée à EDF, elle a pu compléter sa formation d’ingénieure par une formation obligatoire de 3 mois sur la spécificité du nucléaire alors qu’elle était encore jeune et peu expérimentée, on lui a tout de suite laissé sa chance et confié des responsabilités. « Je coordonne une équipe lors des arrêts de tranche. »
Elle a également d’importantes responsabilités techniques et doit prendre elle-même des décisions en cas d’aléas et s’assure qu’elles soient appliquées. « Quand il y a des activités particulièrement sensibles de décontamination, je pilote les opérations. C’est très gratifiant mais il faut aussi être réactive, rigoureuse. »
Son métier d’appui technique de la branche logistique
Sa vision
Les aspects les plus plaisants du métier :
- travailler en projets avec des équipes
- le côté opérationnel et concret du terrain : même lorsqu’elle n’est pas sur le terrain, elle pilote des activités qui se déroulent en temps réel
- un poste très formateur, elle apprend tous les jours
- le fait qu’on lui confie des responsabilités malgré son jeune âge et de sentir que sa présence est utile, voire parfois indispensable
- les relations et échanges directs avec les prestataires financiers et contractuels : c’est elle qui fixe les priorités de la journée le matin même.
Les aspects plus contraignants :
- les nombreuses règles et procédures très strictes à suivre : la lourdeur administrative liée au domaine du nucléaire
- lors des arrêts de tranche, il y a une grosse charge de travail, avec des réunions y compris les week-ends
- les astreintes toutes les 6 semaines pendant une semaine.
Zoom sur ses missions
A noter que la vie de la centrale est rythmée par les arrêts de tranche, autrement dit les arrêts périodiques de la production des réacteurs nucléaires. Une fois par an, chacun des quatre réacteurs est arrêté pour effectuer toutes les vérifications nécessaires et recharger la cuve. « L’objectif étant d’assurer la sureté des installations. »
Préparation d’un arrêt de tranche
Ce travail de préparation en amont est essentiel et s’étend sur une période de 4 mois.
Gestion / Logistique en amont
Dans un premier temps, elle identifie les activités à réaliser, les prépare et les planifie. S’il y a besoin par exemple de pièces de rechange ou d’échafaudages, elle passe les commandes afin que tout soit prêt le moment venu. Elle organise les ressources prestataires et échelonne les opérations. « C’est une grosse part de logistique mais c’est varié et l’équipe est soudée. Nous travaillons ensemble pendant plusieurs mois autour d’un projet. »
Pilotage de la logistique sur les arrêts de tranche (1 réacteur = 1 tranche)
Une fois par an, lorsque le réacteur est arrêté pour maintenance, Anaïs est correspondante logistique et donc la représentante de son service sur le projet.
Un rôle de supervision
Elle a pour objectif de tenir les délais tout en garantissant la sûreté de la tranche. Chaque matin, elle arrive à 7 heures et fait le point avec les équipes de nuit. Puis, vient le temps de réunion avec les équipes projet et les chargés d’affaires. Elle fixe les priorités de la journée dans sa spécialité. Une fois sur le terrain, elle s’assure du bon déroulement des opérations. En début d’après-midi, c’est l’heure d’un nouveau point sur ce qui a été fait le matin et de discuter des éventuels points de blocage. Un dernier point a lieu le soir pour donner les priorités du lendemain.
Sur le terrain, elle s’assure du bon déroulement des opérations : « Les chargé.e.s d’affaires pilotent eux-mêmes leur domaine d’activité dans leur intégralité. Je veille simplement à ce que les personnes qui travaillent avec moi aient bien compris les objectifs de la journée. Je vérifie qu’ils ont été réalisés. »
Durant ce temps d’arrêt d’une durée variable, il faut changer le combustible. « On en profite pour visiter les circuits, les moteurs, les pompes, tout ce qui constitue l’installation et s’assurer de leur bon fonctionnement. On fait beaucoup de maintenance préventive. Il faut être très rigoureux, l’erreur est proscrite. » Elle gère également les éventuels aléas. Enfin, elle doit bien entendu faire attention à ce que le planning soit bien respecté afin de pouvoir réaliser toutes les opérations dans le temps imparti : « C’est de la gestion de projet, la pression est grande mais très stimulante. Chaque jour ou heure d’arrêt en plus entraine des coûts supplémentaires. Les enjeux financiers sont importants. ».
Chef de chargement lors des opérations de manipulation combustible
Elle gère, en binôme, le chargement et le rechargement de la cuve, située au cœur du réacteur, à l’aide d’une machine.
- Responsabilités en matière de sûreté
« On sort l’assemblage, on le déplace, on le récupère et on l’entrepose dans une piscine conçue spécialement pour accueillir ce type de matériel. L’eau est un bon écran de radioprotection. » Beaucoup d’opérations sont automatisées mais ils doivent à eux deux vérifier, à l’aide de caméras, que l’assemblage est positionné au bon.
- Correspondante environnement
En dehors des arrêts de tranche, elle est correspondante environnement et représentante donc son service en la matière. Chaque service de la centrale désigne un correspondant chargé de porter les exigences environnement du site dans leurs activités.
- Participation aux projets environnementaux
Elle participe donc aux inspections en cas de visite de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Elle travaille aussi à la création de projets environnementaux.
Participation à la vie du service logistique
Lorsqu’elle n’est pas en arrêt de tranche, elle vient en appui à ses collègues lorsqu’ils sont à leur tour en arrêt de tranche. C’est le cadre pour développer un esprit d’équipe et de cohésion. Chaque réacteur est arrêté une fois par an pour maintenance et rechargement de combustible : les Arrêts de tranches rythment la vie du site. La solidarité entre les équipes est essentielle pour préparer est réaliser ces projets.
Son environnement professionnel
La structure
1 371personnes EDF travaillent sur la centrale et entre 500 et 1000 salariés d’entreprises prestataires.
Des opportunités professionnelles
Pour travailler sur une centrale, il faut être rigoureux. : « Les procédures et les démarches administratives sont nombreuses et parfois pesantes, il faut justifier tout ce que l’on fait. Nous ne sommes qu’un petit chainon pour faire fonctionner tout un système. »
Être dans un groupe offre aussi de belles perspectives d’évolution. Elle est rentrée à EDF en tant qu’ingénieure mais il lui sera possible d’évoluer aussi bien dans sa filière logistique, que vers d’autres spécialités comme la chimie, maintenance, robinetterie, énergies renouvelables ou même le service Ressources humaines. De nombreuses passerelles existent.
Pour multiplier les opportunités et évoluer plus vite, Anaïs a signé une clause de mobilité. Elle peut être mutée prochainement sur un autre site à travers la France entière.
Ses relations professionnelles sur le site
Du fait de sa fonction transversale, elle est en lien avec différents corps de métiers.
Un poste interactif
Elle gère les prestataires lors des arrêts de tranche. Il s’agit principalement de techniciens ou maitrises. Au niveau de ses collègues, elle collabore de façon régulière avec des chargés d’affaires, des cadres pilotage ou encore des ingénieurs tout comme elle. « J’ai trouvé mes marques, tout se passe très bien. »
Mécanique + Nucléaire = peu de femmes
Lors des réunions matinales des arrêts de tranche, elles ne sont que deux femmes pour une trentaine de personnes. Le milieu du nucléaire est déjà très masculin, et ce n’est pas la filière qui attire davantage de femmes.
Être ferme
Évoluer professionnellement avec des hommes ne la dérange pas, elle ne fait pas la différence. « Pour ma part, je ne travaille ni avec des hommes ni avec des femmes mais avec des collègues, des agents et intervenants. De l’autre côté c’était un peu plus compliqué. Il a quand même fallu que je fasse mes preuves, que je sois crédible, plus ferme et présente sur le terrain auprès des équipes que je pilote. J’ai beaucoup gagné en assurance et en maturité. Pour travailler dans l’industrie, il faut avoir du caractère. ». Désormais, tout se passe très bien et elle sait se faire respecter.
A noter aussi que sur le site, il y a également des services où le personnel féminin est mieux représenté, notamment dans les services tertiaires comme la communication ou la gestion. Cependant, la présence des femmes tend à se développer dans la filière technique à EDF. Notre directrice d’unité est une femme !
Domaine professionnel de la mécanique
© Fred-niro – CC-BY – Wikimedia Commons
Diplômée de Polytech en Mécanique, Anaïs est appui technique de la branche logistique dans une société du secteur énergétique. Elle aurait pu également, comme les ingénieures mécaniciennes issues de sa formation, assumer des responsabilités d’ingénieure calcul mécanique, de chef de projet mécanique, d’ingénieure mécanique des fluides, d’ingénieure bureau d’études, de responsable technique mécanique, d’ingénieure de recherche industrielle… ou occuper une fonction transversale, comme ingénieure d’affaires, consultante…
Nous retrouvons essentiellement les ingénieures mécaniciennes dans les services recherche et développement, dans les bureaux d’études techniques des entreprises appartenant aux grands secteurs d’activité comme l’énergie (industrie pétrolière, nucléaire…), l’industrie automobile, l’aéronautique, le secteur de la mécanique et des équipements industriels et aussi dans des sociétés d’ingénierie. … Les grandes entreprises dont les effectifs sont supérieurs à plus de 2000 salariés sont leurs plus gros employeurs.
Métiers :
L’ingénieure calcul mécanique
Elle applique des méthodes de calcul pour déterminer les caractéristiques mécaniques d’une pièce : résistance des matériaux à la rupture, flexion, compression…(Source : les industries technologiques)
L’ingénieure de recherche industrielle
Elle a pour quotidien, les études, les essais, les analyses et les recherches sur un produit ou un processus de production. Son objectif est aussi l’innovation, définie en liaison avec les services commerciaux de l’entreprise. L’ingénieure de recherche industrielle définit, dirige et organise des projets d’étude. Ces projets peuvent concerner de nouveaux procédés de fabrication, des améliorations de produits et de procédés déjà existants, ou encore la conception de nouveaux produits à mettre sur le marché. L’ingénieure de recherche industrielle propose d’abord des axes de recherche. Avec son équipe de techniciens, elle étudie avant-projets et projets. Une fois l’objectif défini, elle rédige un cahier des charges. S’il s’agit d’un nouveau produit, la fabrication en laboratoire peut alors commencer. L’ingénieure supervise les essais du prototype. S’il s’agit d’un nouveau procédé, il est expérimenté et analysé étape par étape. Parallèlement, l’ingénieure évalue les coûts et la rentabilité du nouveau processus ou produit. En fin de parcours, l’ingénieure de recherche industrielle constitue le dossier technique et donne son feu vert pour la fabrication en série du produit ou la mise en service du nouveau procédé. Pour exercer ce métier, un esprit scientifique et des qualités de rédaction technique sont indispensables, de même que la faculté à travailler en équipe, puisque la liaison avec le service marketing est permanente tout au long du processus. (Source : CIDJ)
La responsable technique
Elle décline la stratégie industrielle sur les sites de production. Elle est responsable de l’ensemble des services techniques intervenant en support de la fabrication (maintenance, QHSE, méthodes, etc.). (Source : Les industries technologiques)
L'ingénieure en mécanique des fluides
Elle est de plus en plus sollicitée. En effet, à l’heure actuelle, les avancées dans le secteur industriel sont à l’origine de la capacité des humains à transformer de la matière. Afin de pérenniser ces avancées, et de réaliser de nouvelles découvertes, des ingénieur.e.s spécialisée.e.s dans les écoulements (gaz, liquide ou solide) sont indispensables.
Dans son métier, l’ingénieure en mécanique des fluides a pour tâche d’établir des calculs sur système réactif, de déterminer des bilans d’énergie, ainsi que des transferts de masse et de chaleur. Son champ d’activité est assez large : elle peut à la fois évoluer dans l’univers de l’industrie ou au sein de sociétés de services spécialisées dans l’énergie, l’environnement, les transports…
L’ingénieure en mécanique des fluides est en charge de missions de différents types. Elle a, par exemple, la tâche de développer les performances des différents moyens de transport, en se focalisant sur la vérification des écoulements fluides (naturels ou artificiels) et également en essayant de réduire au maximum la pollution émise, la consommation énergétique ainsi que les nuisances sonores. La réalisation des objectifs peuvent être intégrés dans différents pôles de l’industrie : aéronautique et aérospatiale, construction automobile ou encore industrie ferroviaire. Elle peut également évoluer directement dans des métiers intégrant la gestion des ressources en eau, l’hydrologie, la conservation et l’aménagement des grands cours d’eau et des littoraux ou encore le traitement de la pollution. Les missions incombant à ces professions sont assez variées : l’ingénieure en mécanique des fluides peut avoir à utiliser l’outil informatique afin de réaliser des simulations prévoyant les éventuelles crues d’un cours d’eau ou les risques d’écoulement sur des bâtiments tels que les barrages hydrauliques et les plates-formes offshore. Le calcul des écoulements (gazeux, liquides ou diphasiques) lui permettra également de concevoir le plus efficacement possible des pièces telles que des échangeurs de chaleur (chauffage, climatisation, etc.), des compresseurs, des pompes ou encore des turbines. Enfin, elle pourra s’occuper d’assainir les sols, ou encore de réaliser le dimensionnement des réseaux d’adduction d’eau. (Source : digiSchool)
La chef de projet mécanique
Elle est à la fois une bonne technicienne et une parfaite coordinatrice : elle fait travailler différents services opérationnels (internes et externes) pour réaliser dans les temps toute la phase de conception et de développement d’un produit. Elle participe à l’élaboration des cahiers des charges, elle organise le déroulement du projet et structure les différentes phases, elle analyse les solutions techniques proposées, en surveillant qualité, coûts et délais. Elle participe aux appels d’offres, à la préparation et à la négociation des contrats, elle participe aux essais de mise au point d’industrialisation, elle veille à la sécurité industrielle et à la conformité aux réglementations, enfin elle accompagne les salariés au changement dans la phase de réalisation. (Source : Les industries technologiques)
L’ingénieure chargée d’affaires
C’est une professionnelle à la double compétence technique et commerciale qui est chargée de développer un réseau de clients dans le but de leur vendre des produits à forte valeur ajoutée. Elle est chargée de la bonne exécution des commandes et de leur suivi dans le domaine des produits et prestations techniques. Elle travaille généralement sur des projets à long terme et entretient des relations commerciales avec des interlocuteurs dont le niveau hiérarchique est élevé. (Source : SOIE Lyon 1)
La consultante
C’est une « facilitatrice » doublée d’une experte. L’entreprise fait appel à elle pour identifier et analyser ses problèmes et rechercher des solutions. Par exemple, mettre en place une solution technologique innovante. La consultante affine progressivement sa spécialisation dans un secteur (industrie mécanique, aéronautique, transport…). (Source : Onisep)
Anaïs a effectué ce parcours :
- classe préparatoire PCSI-PSI
- concours Polytech
- ingénieure Polytech, département mécanique, option transport, énergie, environnement.
Toutefois, elle aurait pu réaliser son projet professionnel en suivant d’autres études à l’Université Lyon 1.
Études longues – autres possibles à Lyon 1
Au lieu de sa classe préparatoire PCSI-PSI, Anaïs aurait pu choisir l’un de ces autres parcours universitaires :
- l’IUT pour valider le DUT Génie Mécanique et Productique (GMP) ou le DUT Génie Industriel et Maintenance (GIM) ou le DUT Génie Thermique et Énergie (GTE).
Ou
- le portail PCSI (Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur)
Qu'est-ce que le portail PCSI ?
A Lyon 1, il s’agit de la première année de la licence de physique, de chimie, de mécanique, de génie civil, et de l’électronique, énergie électrique, automatique.
- Et poursuivre en L2 de la licence mécanique – génie civil
- Puis, dans les deux cas, passer et réussir le concours Polytech
- Intégrer Polytech Lyon 1, le département mécanique, spécialité transport, énergie et environnement.
Au lieu d’intégrer Polytech Lyon, un autre choix s’offrait à Anaïs pour se spécialiser en mécanique.
Master Mécanique, Énergétique, Génie Civil, Acoustique
Considérons qu’Anaïs privilégie :
- l’IUT pour valider le DUT Génie Mécanique et Productique (GMP) ou le DUT Génie Industriel et Maintenance (GIM) ou le DUT Génie Thermique et Énergie (GTE)
- et poursuit avec la L2 ou la L3 de la licence mécanique (recrutement sur dossier)
Ou
- le portail PCSI (Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur)
- la L2 de la licence mécanique – génie civil,
- et la L3 de la licence mécanique
- pour intégrer le master Mécanique, Énergétique, Génie Civil, Acoustique (MEGA)
Ce master couvre l’ensemble des méthodes de conception, d’analyse et de fonctionnement des systèmes mécaniques complexes qui nous entourent et qui conditionnent notre environnement quotidien.
Les spécialités mécaniques du master MEGA
Ingénierie mécanique et énergétique
Cette spécialité débouche sur un éventail d’activités et de services très large, où la compétitivité repose sur des développements technologiques permanents (utilisation des codes industriels pour l’optimisation des procédés industriels respectueux de l’environnement, conception de produits variés dans de nombreux secteurs basés fortement sur la mécanique et l’énergétique). Anaïs aurait pu être par exemple ingénieure calcul.
Acoustique
Cette spécialité constitue un secteur en forte expansion compte tenu des enjeux économiques associés à la maîtrise du bruit, que ce soit dans un objectif de confort des passagers des moyens de transport ou de réduction des nuisances sonores. L’imagerie et le contrôle non destructif par ultrasons sont également des secteurs porteurs avec des applications aussi bien dans le domaine industriel que dans celui de la santé. Anaïs aurait pu être par exemple acousticienne.
Génie mécanique
Cette spécialité couvre l’ensemble des méthodes de conception, d’analyse et de fonctionnement des systèmes mécaniques complexes qui nous entourent et qui conditionnent notre environnement quotidien.
Mécanique des fluides
Cette spécialité couvre la dynamique fondamentale des fluides, les instabilités dans les écoulements et leur contrôle, la turbulence, le chaos, les processus de mélange, l´hydrodynamique des écoulements à topologie complexe (interfaces, milieux diphasiques) et la dynamique des écoulements compressibles. Anaïs aurait pu être par exemple ingénieure en mécanique des fluides.
Thermique et énergétique
Cette spécialité forme des chercheurs et des ingénieurs à l’appréhension des mécanismes fondamentaux de transferts rencontrés dans les systèmes thermiques et énergétiques. Ces spécialistes peuvent intervenir dans les secteurs industriels comme les industries de transports terrestre et aérospatial, les industries thermiques en général, ou encore la production d’énergie.
Études courtes – Autres possibles à Lyon 1
Des choix d’études courtes s’offraient à Anaïs pour travailler dans le domaine de la MÉCANIQUE.
Du DUT à la licence pro.
Considérons qu’Anaïs privilégie :
- l’IUT pour valider le DUT Génie Mécanique et Productique (GMP) ou le DUT Génie Industriel et Maintenance (GIM)
L'IUT GMP
Son objectif est de former des technicien.ne.s capables de s’intégrer dans tous les corps de métiers de la conception à la réalisation des produits (cycle de vie du produit) et de s’adapter aux fonctions d’études, de Production, de Contrôle, et de Commerce. Anaïs aurait alors pu travailler dans des- PME-PMI ou des grandes entreprises travaillant dans tous les secteurs industriels (aéronautique, transport et automobile, électroménager, sports et loisirs, environnement, énergétique…). Anaïs aurait alors pu être technicienne en gestion industrielle et logistique, technicienne qualité en mécanique et travaux des métaux.
L'IUT GIM
Son objectif est de former des technicien.ne.s supérieur.e.s polyvalent(e)s capables de mettre en place les stratégies de maintenance permettant d’optimiser la disponibilité et les performances des équipements et outils de production de l’entreprise.
- et poursuit avec l’une des licences professionnelles du secteur de la mécanique
Du Portail PCSI à la licence pro.
Considérons qu’Anaïs privilégie :
- le portail PCSI (Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur)
- la L2 de la licence mécanique – génie civil,
- et poursuit avec l’une des licences professionnelles du secteur de la mécanique
Les licences professionnelles :
Mécanique
Anaïs aurait pu choisir l’une de ces deux spécialités :
- Conception et chaine numérique : cette spécialité forme des professionnel.le.s dans le domaine de la conception mécanique, pour occuper des postes de chef de projet, dessinatrice-projeteuse en installations industrielles, en structures métalliques….
- Mécatronique : cette spécialité forme des professionnel.le.s capables de concevoir des systèmes mécaniques asservis et intégrés. Anaïs aurait pu être mécatronicienne, électromécanicienne en études et développement, chef de projet en conception industrielle…dans des secteurs industriels demandeurs de mécatronique comme l’équipement ménager, la domotique, l’industrie du conditionnement, les machines-outils et l’ingénierie pharmaceutique ou médicale…
Production industrielle
Anaïs aurait pu choisir l’une de ces spécialités :
- Ingénierie d’études mécaniques : cette spécialité forme des cadres techniques spécialisé.e.s dans la maitrise de projets industriels en bureau d’études et capables de gérer un projet de la discussion du cahier des charges avec le client à l’installation de la machine ou du système, en passant par la pré-conception, la conception, les commandes fournisseurs, etc. Anaïs aurait pu occuper un poste de technicienne en bureau d’études, chef de projets industriels…
- Ingénierie de production : cette spécialité forme des professionnel.le.s d’entreprises qui pourront intervenir :
Soit au sein du bureau des méthodes, pour améliorer la production par une meilleure organisation des moyens de production ou une meilleure gestion de la maintenance de l’outil de production,
Soit en bureau d’études afin de concevoir la solution technique d’avant projet la mieux adaptée et la plus économique en recherchant des techniques d’automatisation de la production, (Machines spéciales, robot, etc.)et d’en suivre la réalisation, le tout dans un concept de qualité totale.
Anaïs aurait pu occuper un poste de technicienne de maintenance, technicienne SAV, technicienne méthodes…
- Lean manufacturing, cette spécialité forme des cadres techniques qui travaillent au sein des services Méthodes – Ordonnancement – Planification, en collaboration avec les services production, informatique, études recherche-développement, commercial et achat, avec les entreprises clientes, les fournisseurs et les sous-traitants. Anaïs aurait pu occuper un poste de coordinatrice méthodes-ordonnancement en industrie…
Maintenance des systèmes pluri-techniques
Anaïs aurait pu choisir la spécialité : Génie et maintenance des systèmes de pompage. Cette spécialité forme des professionnel.le.s autonomes de niveau assistant-ingénieur, spécialistes en électrohydraulique capables de maîtriser l’installation, l’exploitation, la maintenance et la commercialisation des unités de pompage et/ou de distribution des eaux.
Anaïs aurait pu occuper un poste de conseillère, consultante, chargée d’affaires, d’études ou de maintenance des systèmes de pompage au service des collectivités locales ou des entreprises conceptrices ou utilisatrices de pompes et de systèmes associés.
Plasturgie et matériaux composites
Anaïs aurait pu choisir la spécialité : Productique des outillages pour la mise en œuvre des plastiques. Cette spécialité forme des chargé.e.s de projet dans les bureaux d’études (plasturgie et outilleur mouliste) et dans les ateliers de production de la filière outillage pour la mise en œuvre des plastiques.
Anaïs aurait pu être dessinatrice-projeteuse de la construction mécanique et du travail des matériaux, monteuse process en industrie plastique et caoutchouc, technicienne méthodes…
Métiers :
L’ingénieure en calcul des structures
Elle mène des études de conception et de production sur un projet de recherche et développement, en collaboration avec les équipes de recherche et de production. Il analyse les demandes clients, effectue l’ensemble des calculs et analyses liés à la structure globale du produit en prenant en compte l’ensemble des paramètres fonctionnels d’utilisation : dimensionnement des différentes parties du produit ou de l’ouvrage, choix des matériaux… (Source : Emploi techniques-ingénieur).
L'ingénieure d'études mécaniques
Elle est responsable de la conception de produits mécaniques aéronautiques. Elle s’occupe de l’étude (conception, dimensionnement), de la préparation du dossier de définition et des planifications.
Elle effectue des études pour créer, développer, optimiser des produits mécaniques aéronautiques. C’est elle qui étudie les avant-projets, élabore des plans d’essais, fait des choix sur le plan technique et assure le suivi des projets. Elle peut également être amenée à proposer des sujets de recherche et de développement. L’ingénieure d’études mécaniques doit s’adapter sans cesse aux nouvelles technologies. Elle doit avoir une grande capacité d’analyse, de synthèse et savoir suivre des processus méthodologiques rigoureux. (Source : Emploi.techniques-ingénieur)
L’acousticienne
C’est une experte du bruit, de la manière dont il se propage et des moyens de le contrer. Elle commence par établir un diagnostic des pollutions sonores, puis propose des solutions acceptables pour y mettre un terme. Différentes en fonction des contraintes écologiques et budgétaires, les réponses qu’il apportera devront, en outre, tenir compte de la législation. Travaillant pour le public ou le privé, elle sera consultée dans le cadre de réalisations d’infrastructures bruyantes et dans le secteur des transports ou de l’isolation. (Source : Letudiant)
L'ingénieure en mécanique des fluides
Elle est de plus en plus sollicitée. En effet, à l’heure actuelle, les avancées dans le secteur industriel sont à l’origine de la capacité des humains à transformer de la matière. Afin de pérenniser ces avancées, et de réaliser de nouvelles découvertes, des ingénieur.e.s spécialisée.e.s dans les écoulements (gaz, liquide ou solide) sont indispensables.
Dans son métier, l’ingénieure en mécanique des fluides a pour tâche d’établir des calculs sur système réactif, de déterminer des bilans d’énergie, ainsi que des transferts de masse et de chaleur. Son champ d’activité est assez large : elle peut à la fois évoluer dans l’univers de l’industrie ou au sein de sociétés de services spécialisées dans l’énergie, l’environnement, les transports…
L’ingénieure en mécanique des fluides est en charge de missions de différents types. Elle a, par exemple, la tâche de développer les performances des différents moyens de transport, en se focalisant sur la vérification des écoulements fluides (naturels ou artificiels) et également en essayant de réduire au maximum la pollution émise, la consommation énergétique ainsi que les nuisances sonores. La réalisation des objectifs peuvent être intégrés dans différents pôles de l’industrie : aéronautique et aérospatiale, construction automobile ou encore industrie ferroviaire. Elle peut également évoluer directement dans des métiers intégrant la gestion des ressources en eau, l’hydrologie, la conservation et l’aménagement des grands cours d’eau et des littoraux ou encore le traitement de la pollution. Les missions incombant à ces professions sont assez variées : l’ingénieure en mécanique des fluides peut avoir à utiliser l’outil informatique afin de réaliser des simulations prévoyant les éventuelles crues d’un cours d’eau ou les risques d’écoulement sur des bâtiments tels que les barrages hydrauliques et les plates-formes offshore. Le calcul des écoulements (gazeux, liquides ou diphasiques) lui permettra également de concevoir le plus efficacement possible des pièces telles que des échangeurs de chaleur (chauffage, climatisation, etc.), des compresseurs, des pompes ou encore des turbines. Enfin, elle pourra s’occuper d’assainir les sols, ou encore de réaliser le dimensionnement des réseaux d’adduction d’eau. (Source : digiSchool)
La dessinatrice projeteuse en installations industrielles
Elle n’est pas à confondre avec la dessinatrice industrielle et la dessinatrice d’études qui réalise les plans et les schémas de détail Elle conduit les études nécessaires à la réalisation d’installations industrielles, en collaboration avec un ingénieur. Ces études sont destinées soit à la remise de prix (devis), soit à la réalisation technique du projet lorsque le client a accepté le devis. La dessinatrice projeteuse s’appuie sur le cahier des charges et sur tout autre document du client (schéma de principe) pour élaborer les plans du projet. Elle peut participer à sa conception en liaison avec le client ou son représentant ou avec le chef de projet. Elle doit aussi intervenir comme conseil. Le plan d’ensemble est ensuite détaillé par les dessinateurs industriels qu’il anime. L’étude inclut tout calcul nécessaire soit à la remise de prix (calcul de prix), soit à la réalisation technique du projet : elle se traduit alors en dessins conformes aux normes techniques ainsi qu’en données chiffrées (relevé de côtes, notes de calculs, données techniques). Aujourd’hui la dessinatrice projeteuse doit maîtriser les logiciels adaptés à l’étude de tels projets : CAO (conception assistée par ordinateur), DAO (dessin assisté), CFAO (conception et fabrication assistées). Elle travaille au bureau mais elle peut être amenée à se déplacer chez le client (à des horaires qui conviennent à ce client) ou sur le chantier (relevé de cotes). Les entreprises d’installations industrielles peuvent être de toute taille si on y inclut celles qui travaillent en sous-traitance. L’installation industrielle concerne surtout la construction mécanique, la chaudronnerie-tuyauterie et la charpente métallique dans les secteurs suivants : équipement, construction aéronautique, automobile, navale, travaux publics ponts et barrages). Elle peut entourer une équipe de dessinateurs industriels. (Source : Horizon formation Poitou-Charentes)
La mécatronicienne
Au carrefour de la mécanique, de l’électronique et de l’informatique, la mécatronicienne crée des ensembles automatisés miniaturisés. Les applications sont très nombreuses et les secteurs qui recrutent variés, de l’automobile à la défense.
Devant son ordinateur, la mécatronicienne conçoit des systèmes » intelligents » pour améliorer les performances de tous types d’équipements. Pour cela, elle marie les avantages et les contraintes de 3 technologies : l’électronique pour le système de commande, l’informatique industrielle pour les logiciels de contrôle, la mécanique pour transmettre les mouvements. Les combinaisons entre ces technologies étant quasi inépuisables, elles n’imposent aucune limite à sa créativité, et son travail sera très différent selon son secteur d’activité. Beaucoup de mécatroniciennes ont également des tâches de maintenance ; certaines ne font même que ça. Pour les installations fonctionnant avec le minimum d’intervention humaine, elle doit surveiller, régler et parfois réparer les systèmes mis au point. L’intelligence embarquée des réseaux de communication permet d’optimiser la maintenance d’ensembles complexes peu accessibles. Pour imaginer des systèmes toujours plus performants et sécurisés, elle exerce une veille technologique permanente et expérimente de nouvelles idées dans son bureau d’études. Son activité requiert de travailler en équipe et d’établir des liens avec les laboratoires pour les tests et les essais. (Source : ONISEP)
L’électromécanicienne
Elle intervient sur toutes les machines qui comportent des éléments électriques et mécaniques : compresseurs, robots industriels, moteurs électriques… L’électromécanicienne installe les machines neuves d’un atelier ou d’un chantier : machines de production, engins de levage, etc. En s’appuyant sur le dossier de fabrication, elle assure le montage des moteurs, roulements ou variateurs de vitesse, et établit les connexions électriques. Elle procède aux différents réglages et vérifie le bon fonctionnement de l’ensemble. Mais son rôle consiste surtout à entretenir et dépanner les machines. C’est ainsi qu’elle pratique des interventions régulières de maintenance préventive. Elle réalise les tâches d’entretien prévues : nettoyage, vérification de l’isolation des circuits électriques, graissage, changement de pièces mécaniques, etc. Elle effectue également tous les contrôles destinés à repérer une anomalie comme la surchauffe, la déformation ou l’usure. Elle change alors les éléments défectueux. Lorsqu’une panne survient, l’électromécanicienne procède à une série de tests et de mesures pour trouver l’origine de la défaillance. Puis elle remplace les pièces ou les composants usagés, effectue les réglages et remet en service. Fort de son expérience, elle peut suggérer des améliorations au bureau d’études, et intervenir ainsi en amont de la fabrication des machines. (Source : ONISEP)
La technicienne bureau d’études
Elle travaille à partir d’un cahier des charges. Elle contribue à l’élaboration d’un dossier de construction ou de fabrication, réalise les plans pour l’exécution des travaux, se charge de façon générale des calculs et de conception.
Selon sa spécialité, elle contribue à la définition d’un produit ou d’une pièce à partir d’un cahier des charges « produit » défini par le service Études et en relation avec les clients. Elle gère une ou toutes les étapes du plan de conception. Elle participe aux essais et résous les problèmes rencontrés liés à la conception. Elle complète tous les documents relatifs au suivi du processus de conception, veillant à les transmettre aux personnes concernées. Son objectif : assurer l’interface entre la conception du dessin et la gestion de la production. (Source : Orientation-industrie)
La technicienne maintenance industrielle
Dans tous les secteurs, elle assure des missions de maintenance préventive et curative sur tous types d’appareils de production, détecte les pannes et établit un diagnostic avant son intervention. Elle contrôle, surveille et entretient régulièrement les équipements (entretien préventif). Elle détecte l’origine d’une panne (sur place ou à distance), établit un diagnostic. Elle intervient en cas de panne ou coordonne les équipes. Elle propose des solutions pour optimiser sécurité et performance des matériels (veille). Elle conseille et forme les utilisateurs aux matériels. Elle actualise des données techniques. Elle apporte un appui technique à une équipe. Elle organise et programme les activités et opérations de maintenance. Enfin, elle contrôle la réalisation des fournisseurs et sous-traitants. (Source : Les industries technologiques)
La technicienne SAV
Elle se charge spécialement du service après-vente de l’entreprise où elle exerce. Ainsi, ses responsabilités commencent à partir du moment où le produit ou le matériel est vendu. Sous la responsabilité du Responsable SAV, elle intervient dans les retours des produits vendus, les pannes rencontrées par les clients et utilisateurs, les installations. Elle a en quelque sorte le rôle d’assurer la bonne image de son entreprise. Son travail l’amène souvent à se déplacer géographiquement. La technicienne SAV a pour missions principales de diagnostiquer les problèmes liés au retour des produits commercialisés par l’entreprise, les résoudre si possible sinon valider le retour et se charger de son suivi, de l’installation des matériels vendus et de leur maintenance. Ainsi, c’est à la technicienne SAV que revient la charge de rédiger les rapports de diagnostic, remonter les moindres incidents en rapport avec le suivi après-vente. La technicienne SAV peut être amené à créer ses propres fiches de supports techniques et apporter des formations techniques chez les clients. (Source : Adequajob)
La technicienne méthodes
Elle est le chaînon indispensable entre le bureau d’études et l’atelier, elle optimise les opérations de production en tenant compte de tous les paramètres : normes réglementaires, qualité, coûts et délais. Elle étudie et détermine les procédures à suivre pour chaque fabrication. Elle formalise les procédures, constitue les dossiers de fabrication. Elle réalise des prototypes. Elle sélectionne les fournisseurs et les prestataires. Elle établit les programmes prévisionnels de production. Elle accompagne la réalisation de préséries et le démarrage de l’industrialisation de produits. Elle optimise l’organisation du travail. Elle conçoit et réalise des outils de suivi et d’analyse (tableaux de bord, graphiques…). Enfin, elle participe à l’évolution des procédés et des produits (Source : Les industries technologiques)
La coordonnatrice méthodes-ordonnancement en industrie
Elle conçoit, optimise et organise l’ensemble des solutions techniques (faisabilité, capacité, fiabilité, rentabilité) et des méthodes de production/fabrication de biens ou de produits, selon les impératifs de productivité et de qualité. Elle peut participer à la conception de nouveaux produits ou de leur industrialisation. Elle peut encadrer une équipe ou un service et en gérer le budget. (Source : Recrut.com)
La chargée d'affaires
Une commerciale en version projet ! Dans l’industrie, elle assure l’interface avec les clients. Elle leur propose des solutions adaptées à leurs besoins, selon le savoir-faire et les capacités de production de l’entreprise. Elle suit intégralement leurs projets, de l’élaboration du devis jusqu’à la facturation. Elle repère et cible les futures affaires. Elle étudie les appels d’offres, prospecte de nouveaux clients en termes de faisabilité et rentabilité. Elle fidélise les clients existants sur un secteur géographique donné. Elle négocie avec les clients. Elle suit et coordonne les opérations, les études techniques et les études de prix. Elle recherche des partenaires et sous-traitants éventuels. Elle rédige offres et contrats, elle assiste les clients. Enfin, elle assure le transfert du dossier aux équipes chargées de la production (Source : Les industries technologies)
La monteuse process en industrie plastique et caoutchouc
Elle installe les outillages et règle les équipements pour la production de pièces en plastique ou en caoutchouc, selon les règles de sécurité et les impératifs de production (cadence, spécificités, …). Elle apporte un appui technique en cas d’anomalie et de dysfonctionnement sur les machines et les périphériques (affinage des réglages, …). Elle effectue les démarrages et les changements de production. Peut lancer un nouvel équipement. Elle peut réaliser des opérations manuelles (alimentation des machines, conditionnement, …) et effectuer l’entretien des équipements. Elle peut coordonner une équipe. (Source : Recrut.com)