DEVELOPPEUSE WEB J2EE
BAC+3 LICENCE PROFESSIONNELLE CONCEPTEUR ET GESTIONNAIRE DE SITES INTERNET
Coralie, 26 ans, n’est pas du genre à se laisser abattre au premier obstacle survenu. Sa persévérance est une vraie force, un trait de caractère qu’elle a développé au travers du sport. Passionnée d’escrime, elle a pratiqué durant de longues années l’épée à haut niveau, classée au niveau national et même international. Elle avait donc tout naturellement choisi de rejoindre des études en STAPS mais s’est vite rendu compte que ce cursus universitaire ne lui convenait pas. Elle a arrêté en deuxième année pour préparer le concours d’entrée pour devenir monitrice–éducatrice et travailler dans le milieu du handicap. Elle l’a obtenu mais elle n’est pas parvenue à trouver une entreprise qui accepte de la prendre en contrat de professionnalisation et intégrer ensuite une école. Elle a alors pris une année de réflexion durant laquelle elle en a profité pour passer quelques diplômes, notamment le brevet d’Etat d’éducateur sportif, et surtout se renseigner sur les d’autres possibilités. Elle a en particulier rencontré une conseillère d’orientation qui lui a donné des pistes concrètes en adéquation avec sa personnalité et ses envies. C’est donc à l’issue de cette année qu’elle a décidé de prendre un virage à 180 ° et de se diriger vers le milieu de l’informatique. En plus d’être un secteur porteur avec des débouchés, ce qui lui plait avant tout, c’est l’ambiance qui y règne et la notion d’échanges et de partage.
Son Conseil
« Se former à un langage de programmation spécifique permet de se démarquer. »
Son cursus universitaire
La difficulté de trouver sa voie
Dès lors qu’elle a fait ses premiers pas dans le domaine de l’informatique, elle a su qu’elle voulait continuer dans cette voie.
L’informatique, le déclic immédiat
Durant ses études, elle a acquis les compétences techniques de base en informatique, le langage spécifique à ce domaine, sa logique, ses codes. Grâce à sa licence professionnelle, elle a progressé très vite à travers des mises en situation réelle. L’alternance est à ses yeux un véritable atout lors de la recherche d’emploi : « J’ai hésité à rejoindre une licence classique puis poursuivre en master. Mais je ne voulais pas repartir pour des années d’études, je voulais me former de façon concrète à un métier. Aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix. »
Elle aura la possibilité, au bout de quelques années d’expérience supplémentaires, de faire une Validation des Acquis d’Expérience (VAE). Des alternatives existent aujourd’hui pour valider plus tard un niveau de diplôme supérieur.Les stages en entreprise puis l’alternance ont été l’opportunité pour elle de voir si ce milieu lui plaisait réellement pour envisager une carrière là-dedans. Elle a aussi découvert le métier de développeuse dont elle avait du mal à se faire une idée concrète.
Aujourd’hui, avec le recul, elle ne considère plus ses différentes réorientations comme des échecs. « Quand un milieu semble nous plaire, il faut tenter pour être sûre que cette voie nous convient ou au contraire, s’apercevoir que l’on n’est pas fait pour ce milieu. Pour moi, toutes ces expériences ont été bénéfiques et m’ont finalement permise de trouver un métier dans lequel je m’épanouis au quotidien. C’est une fois dans le monde du travail que l’on s’aperçoit de l’importance des études. »
La mixité durant ses études
Dès ses études, elle a été préparée à intégrer un univers très masculin.
Moins de 10% de filles
Le milieu de l’informatique est réputé pour être l’un des moins mixtes, où les femmes sont encore en très nette minorité. En licence professionnelle, elles étaient six filles pour une soixantaine d’étudiant.e.s. En moyenne, dans cette filière, elles représentent à peine un peu plus de 8% des effectifs.
« Je l’ai très bien vécu et je n’ai pas eu trop de mal à m’adapter. J’ai eu, je pense, l’avantage d’être plus âgée lorsque j’ai intégré cette licence et donc plus mature que la plupart des autres étudiant.e.s, avec un réel recul sur les études supérieures. Je me suis beaucoup investie ayant conscience de l’importance d’avoir un solide bagage théorique pour rejoindre le monde du travail. »
L’alternance, un atout clé
Son année en alternance lui a offert des opportunités pour la suite de son parcours professionnel.
La maitrise d’un langage de programmation spécifique
Elle a réalisé son alternance, deux semaines par mois, dans une entreprise où elle avait déjà effectué un premier stage de deux mois en 2e année de DUT.
C’est dans cette société, lorsqu’elle est arrivée pour son premier stage, qu’elle a appris à programmer en langage Java 2EE alors qu’elle n’y connaissait pas grand chose. « J’ai eu la chance de tomber sur une très bonne entreprise avec un tuteur investi qui avait pour objectif de me former. Au fil du temps, j’ai donc développé une véritable expertise dans cette technique de codage maîtrisée par très peu d’autres étudiants de ma promotion. Cette compétence est très recherchée sur le marché de l’emploi. Un sérieux avantage pour se démarquer par la suite. »
Sa licence en poche, elle a recherché du travail pendant deux mois. Elle s’est inscrite sur différents réseaux sociaux professionnels. Dès le premier jour, son profil à peine publié, elle a reçu une dizaine d’appels de la part de recruteurs qui recherchaient un profil bien particulier. Il faut dire que c’est un secteur porteur, d’autant plus lorsque la personne maîtrise une technologie spécifique, rare et convoitée : « C’est chez Viveris que j’ai passé mon premier entretien. Intéressés par mes compétences, j’ai rapidement obtenu une proposition d’embauche puis j’ai commencé sur mon poste quelques jours après. Tout s’est enchainé très vite dès lors que j’ai enclenché le bon processus. »
Le milieu de l’informatique
Son objectif est d’obtenir la satisfaction de ses clients. Elle doit donc être consciencieuse.
Faire preuve de rigueur
Même si du fait de son poste, elle n’est pas la responsable directe de la satisfaction du client, elle a toutefois des responsabilités techniques qui sont indéniables. Surtout lorsqu’il s’agit de projets menés avec de grands groupes qui impliquent une sécurité très importante au niveau du logiciel : « La pression est grande. Le code doit être en béton. Elle travaille en lien étroit avec son chef de projet et son équipe pour éviter toute erreur. »
Faire preuve de persévérance
Pour le moment, elle s’amuse dans son travail et se rend dans son entreprise chaque matin avec plaisir. Elle aime beaucoup coder, développer, chercher, voir comment fonctionnent les différents éléments et espère continuer de progresser afin de devenir de plus en plus performante.
Il est normal de faire face à des difficultés, même des expert.e.s confirmé.e.s peuvent se retrouver bloqué.e.s. Pour se sortir de nombreuses situations, « il faut surtout savoir poser les bonnes questions et avoir un bon niveau d’anglais technique pour réaliser des recherches pertinentes en anglais sur Google. » Aussi, toute la documentation ou les rapports des projets, se font en anglais.
« Il y a un vrai décalage entre ce que j’étais capable de faire lorsque je suis arrivée et ce que je sais faire aujourd’hui. La persévérance est essentielle. »
Des opportunités de carrière
A terme, elle pourra prétendre à un poste de chef de projets. Même si les ESN (Entreprises de Services du Numérique) constituent 90% du le marché, elle pourra aussi travailler dans un autre type de structure, une entreprise plus classique, où elle ne sera pas détachée dans le lieu de travail de clients, même si pour le moment, elle n’a jamais été amenée à se déplacer à travers la région pour intervenir chez les clients. Mais avec l’expérience acquise, elle ne devrait pas tarder à être envoyée sur un autre site.
Son métier de développeuse web J2EE
Sa vision
Les aspects les plus plaisants du métier :
- la satisfaction lorsque le résultat s’affiche à l’écran : le côté concret
- le fait d’apprendre au quotidien et de s’améliorer sans cesse : Absence de monotonie
- Les perspectives nombreuses dans le domaine de l’informatique : un milieu tellement vaste avec une grande diversité de possibilités
- Un secteur en continuelle évolution : se tenir à jour, réussir à proposer par soi-même des solutions
- le partage de connaissances constant avec ses collègues.
Les aspects plus négatifs :
- la difficulté de prendre du recul avec certains problèmes techniques : il faut réussir à faire la coupure une fois chez soi
- relativement fatiguant de passer des journées entières devant un ordinateur
- pas toujours facile aussi de s’imposer dans un milieu masculin.
Zoom sur ses missions
Analyse
Dans un premier temps, Coralie prend connaissance du cahier des charges afin de mieux cerner la demande du client, ses besoins et ses attentes.
Prise de connaissance de la demande du client
A partir de cela, elle définit quels ‘frameworks’ elle va utiliser afin de parvenir au résultat souhaité. Ces frameworks servent à créer les fondations et les grandes lignes de l’application autrement dit, ils correspondent à l’architecture, le squelette de l’application. C’est ce qui va conditionner ensuite le codage à partir d’un ensemble de logiciels et de librairies choisis : « Il faut être capable, à chaque fois, de s’adapter à la logique de chaque framework. »
Conception
La conception est la partie la plus technique. Coralie doit alors proposer des solutions techniques en accord avec les besoins du client.
Améliorer des applications existantes
Son rôle consiste à faire évoluer des applications existantes, à améliorer leurs performances, notamment en codant de nouvelles fonctionnalités, et à corriger les éventuels bugs. « C’est la partie la plus intéressante à mon sens. C’est la création concrète du produit. » En travaillant sur le ‘back office’, en ajoutant de nouvelles fonctionnalités ou en changeant par exemple la couleur d’un encadré, elle impacte aussi le ‘front office’ c’est-à-dire que l’interface qui apparaitra à l’écran, évoluera en fonction des améliorations qu’elle a apportées.
Ensuite, elle est chargée de s’assurer du bon fonctionnement de l’application et de l’administration afin de définir les droits d’accès aux différentes informations à chacun.
Phase de tests
Une fois toutes les fonctionnalités créées, une longue phase de tests s’engage.
Réalisation de deux types de tests
Elle ne peut pas se permettre de livrer à un client une application avec des bugs. Tout doit être parfaitement fluide.
A commencer par les tests unitaires dans un premier temps, réalisés en amont à l’aide de technologies pointues. Elle vérifie alors le bon fonctionnement de chaque module du logiciel. Puis vient le suivi de la procédure (appelé aussi le workflow) pour s’assurer qu’il n’y a aucun dysfonctionnement.
Cette phase terminée, elle procède ensuite à la mise en recette de l’application. C’est à ce moment-là, dernière étape avant la livraison du produit fini, qu’elle va vérifier si l’application est en adéquation et en conformité avec le cahier des charges fourni. C’est quand même l’objectif numéro un : satisfaire la demande et les attentes du client. Elle va une nouvelle fois s’assurer que toutes les fonctionnalités marchent mais du point de vue de l’utilisateur cette fois-ci. Elle va réaliser toutes sortes de tests manuels à partir de l’application pour voir si concrètement, en dehors du codage, tout fonctionne correctement.
Livraison au client et mise en production
C’est la phase ultime mais aussi la plus stressante. C’est le moment de vérité avec la livraison au client et la mise en recette de l’application.
Effectuer les derniers ajustements nécessaires
La mise en recette validée, elle va alors mettre en place la nouvelle application chez le client qui n’a pas forcément le même matériel à sa disposition. Elle doit donc vérifier que tout fonctionne en transférant l’application sur une plateforme de tests reproduisant les conditions réelles d’exploitation de l’application du client. Et sinon, en cas de bugs, elle se doit d’opérer les ajustements et corrections nécessaires.
Son environnement professionnel
La structure
Coralie travaille chez Viveris, une Entreprise de Service du Numérique (ESN, anciennement SS2I). 80% des développeurs et des développeuses web évoluent dans ce type de structure.
Les spécificités d’une ESN
Son entreprise compte 800 salariés et proposent des services dans le secteur du conseil en systèmes et logiciels informatiques et de l’ingénierie.
Les ESN ont un fonctionnement particulier. Elles réalisent des prestations pour des entreprises.
Il peut arriver qu’un salarié, qui correspond au profil recherché par le client, soit détaché, pour une durée variable (quelques jours par semaines ou plusieurs mois par exemple), directement dans une entreprise. « Nous sommes donc contraints d’être rapidement autonomes et d’essayer de nous débrouiller dans toutes les situations. Pour cela, il faut savoir piocher les informations au bon endroit, très souvent sur Google, ‘la bible des développeurs’. Si on lance les bonnes recherches, avec persévérance, on finit toujours par trouver nos réponses. »
Si elle est bloquée face à une difficulté, elle peut se référer au chef de projet.
Ses perspectives
Aujourd’hui, elle souhaite continuer dans cette même société pour continuer de se perfectionner et développer une vraie expertise dans son domaine de compétences. Si un jour elle en a l’envie, elle pourra prendre la décision de se diversifier dans d’autres technologies et de se spécialiser dans un autre domaine.
Ses relations professionnelles
Les échanges dans son travail sont fréquents et bien souvent très riches. Le partage et l’entraide rythment son quotidien.
Un métier interactif
A l’inverse de ce que l’on pourrait croire, le métier de développeuse web n’est pas un métier solitaire où chacun code devant son ordinateur, enfermé dans sa bulle. Lorsqu’un point de blocage se présente, pour avancer, lorsqu’elle ne parvient pas à trouver les bonnes solutions malgré ses recherches, les échanges formel avec son chef de projet ou plus informels avec ses collègues sont bien souvent très constructifs.
Dans son entourage professionnel, les salarié.e.s ont fait soit des écoles d’ingénieurs, soit l’Université. « Les compétences et visions des uns et des autres ne sont pas forcément identiques mais les profils se complètent bien. Ce mélange est très riche. Le recrutement se fait vraiment sur le niveau de compétences réel plutôt que sur le diplôme en poche. »
Un univers très masculin
Au début, l’intégration n’a pas été facile. Aujourd’hui, elle est parfaitement acceptée par le reste de l’équipe.
Trouver sa place
Il est difficile de trouver moins mixte que le milieu de l’informatique, qui peut même parfois paraître très fermé. Le milieu de la programmation et du développement n’échappe pas à la règle. Dans son entreprise, mis à part une collègue femme, tous les autres sont des hommes. Au final, elles sont deux femmes pour 150 personnes.
Lors de l’embauche, être une femme peut aider un peu car les recruteurs n’ont pas l’habitude d’en recevoir souvent et ils aiment bien apporter de la mixité dans leur équipe : « Ce n’est pas une question de quota mais simplement pour avoir un œil et une sensibilité un peu différents. » Mais une fois l’entreprise intégrée, la tâche n’est pas simple, il faut s’imposer dans un univers très masculin, voire parfois machiste.
« Lors de mon arrivée, mes collègues et même certains de mes supérieurs ne me faisaient pas vraiment confiance et doutaient de mes compétences. Il a vraiment fallu que je me fasse ma place et montre que je pouvais apporter des choses, notamment de solides compétences en matière de développement web, une expertise en langage J2EE ainsi qu’une vision un peu différente. Avoir une femme dans une équipe d’hommes peut s’avérer, je pense, plus structurant. »
Coralie a effectué ce parcours :
- l’IUT pour valider un DUT Informatique
- une licence professionnelle systèmes informatiques et logiciels, spécialité concepteur et gestionnaire de sites Internet : METINET.
Toutefois, elle aurait pu réaliser son projet d’intégrer la licence professionnelle en suivant d’autres études à l’Université Lyon 1.
Études courtes – Autres possibles à Lyon 1
En effet, pour intégrer sa licence professionnelle concepteur et gestionnaire de sites Internet : METINET, Coralie aurait pu :
- intégrer le portail MI et suivre une L2 de la licence informatique, parcours informatique,
Puis intégrer la licence professionnelle systèmes informatiques et logiciels, spécialité concepteur et gestionnaire de sites Internet : METINET.
Coralie aurait pu réaliser son projet professionnel de travailler en INFORMATIQUE en suivant d’autres études courtes à l’Université Lyon 1.
En effet, elle aurait pu intégrer :
- l’IUT Informatique pour valider un DUT informatique, le choix de Coralie
- le portail MI suivi d’une L2 de la licence informatique, parcours informatique
Puis poursuivre avec d’autres licences professionnelles comme :
Systèmes Informatiques et logiciels :
Développeur et administrateur de systèmes d'information
Cette spécialité permet de se former aux métiers du développement informatique, de l’administration de systèmes d’information ou d’architecture de systèmes informatiques et occuper des postes d’administratrice de base de données dans de grands groupes (Orange, France Telecom, EDF…) ou des Entreprises de Services du Numérique (ESN).
Exploitation et sécurité des systèmes informatiques et réseaux
Cette spécialité permet d’assurer au sein d’une entreprise l’exploitation des systèmes d’informatiques et gérer la sécurité des données. Elle aurait pu occuper un poste d’administratrice sécurité de système et de réseaux, de responsable d’exploitation informatique…
Informatique embarquée et mobile
Cette spécialité forme à la conception d’applications informatiques dans le domaine des systèmes embarqués et des environnements mobiles. Coralie aurait pu devenir correspondante mobilité dans une entreprise, développeuse d’applications mobiles, chargée d’applications de géolocalisation…
Systèmes d'information décisionnels
Cette spécialité permet de devenir une spécialiste capable de concevoir, de développer et d’exploiter des applications décisionnelles pour l’entreprise. Coralie aurait pu occuper des postes d’analyste décisionnelle, experte logiciel.
Réseaux et Télécommunications :
Réseaux industriels et informatiques
Cette spécialité forme des cadres techniques pour les PME/PMI dans les domaines des réseaux industriels ou des réseaux informatiques de communication. Coralie aurait pu se positionner sur un poste d’administratrice réseaux, chargée d’études en automatismes et réseaux industriels, technicienne d’installations et de maintenance en automatismes…
Management des organisations :
E-business
Cette spécialité forme à de nouvelles compétences dans le domaine de l’aide au développement, à la diffusion et à l’intégration des TIC dans les PME, plus précisément : étude de la faisabilité d’un projet e-business – site internet, e-commerce, e-marketing, e-Rh ; gestion du changement technologique, organisationnel et humain du projet e-business. Coralie aurait pu occuper un poste de community manager, chargée de mission TIC, consultante junior e-business…
Intégration de progiciels de gestion dans les PME
Cette spécialité répond aux spécificités de l’intégration de l’ERP (Enterprise Resource Planning, un progiciel de gestion intégré) comme outil d’aide à la gestion et à la décision dans les PME. L’objectif principal de cette formation est de qualifier des assistant.e.s qui participent à l’organisation du système d’information au travers de la mise en place d’un ERP ou d’un progiciel de gestion au sein d’une PME. Coralie aurait pu être gestionnaire d’ERP, assistante informatique de gestion…
Si études longues – autres possibles à Lyon 1 :
Coralie aurait pu réaliser son projet professionnel de travailler en INFORMATIQUE en suivant des études longues à l’Université Lyon 1.
Elle aurait pu :
- après son DUT Informatique et uniquement sur dossier, intégrer la L2 ou la L3 de la licence informatique,
- intégrer le portail MI suivi de la L2 et de la L3 de la licence informatique,
Et poursuivre avec le master Informatique dans l’un des parcours suivants :
Technologies de l’information et web
Les technologies de l’information et le web sont des éléments centraux dans l’organisation de nombreuses entreprises et administrations. Les personnes qui ont en charge les systèmes d’information (SI) doivent assurer, à chaque instant, que les données nécessaires aux services, clients, fournisseurs, sont accessibles et cohérentes, au travers de logiciels ou progiciels adaptés aux besoins de tous. Leur mission consiste également à assurer l’évolution des SI, dans un contexte où les données sont de plus en plus distribuées, hétérogènes et massives. C’est le cas notamment des systèmes d’information orientés Web. Elle aurait pu occuper un poste d’ingénieure en technologie de l’information, architecte base de données, ingénieure génie logiciel…
Image
Ce master vise à former des informaticien.ne.s au métier d’ingénieur.e dans le domaine de l’image une des particularités importantes de cette formation est de traiter simultanément de l’analyse et de la synthèse d’images, tant ces deux aspects sont complémentaires et donnent lieu à des applications conjointes. Les débouchés principaux se situent au sein des sociétés de services et d’ingénierie, éditeurs de logiciels orientés image (CFAO, imagerie médicale…), les services Recherche et Développement de grands groupes industriels (aérospatiale, automobile, médical …), dans le domaine de la Vision industrielle et du Contrôle qualité, dans les Studios de développement de jeux vidéos. Coralie aurait pu être ingénieure développement, responsable d’application.
Réseaux
Les compétences visées, dans ce master, sont : la conception, le dimensionnement, l’administration et la supervision de réseaux filaires et sans fil, en prenant en compte la sécurité et la qualité de services, ainsi que les nouvelles technologies. Coralie aurait alors pu occuper un poste de conceptrice d’applications réparties, d’administratrice système et réseaux, d’architecte de réseaux, de chargée de recherche…
Intelligence Artificielle et Décision
Ce master permet de se spécialiser dans les techniques les plus avancées de la modélisation, de l’ingénierie des systèmes intelligents et de la décision. Coralie aurait pu être ingénieure en informatique décisionnelle, ingénieure conseil en aide à la décision, ingénieure-conceptrice d’outils de calcul.
Polytech Lyon 1
Coralie aurait pu réaliser son projet professionnel de travailler en Informatique en intégrant Polytech Lyon 1. Pour cela, après son bac, trois options s’offraient à elle :
- Rejoindre la classe préparatoire intégrée de Polytech Lyon 1,
Cursus Préparatoire à Polytech Lyon (PEIP – (Préparation aux écoles d’ingénieurs Polytech), l’école d’ingénieurs de l’Université Lyon 1, qui propose une admission via le concours commun Geipi Polytech
- intégrer l’IUT Informatique et valider un DUT informatique
- intégrer le portail MI (Mathématiques-Informatique) et poursuivre en L2 de la licence informatique, puis passer et réussir le concours pour intégrer Polytech Lyon 1 et son département informatique.
Les métiers :
L’administratrice de base de données
Elle est responsable du bon fonctionnement des logiciels dont elle a la charge, comme les systèmes de gestion de bases de données. Elle tient compte des avancées technologiques pour les faire évoluer et les enrichir. Elle procède aussi à des adaptations régulières en tenant compte des demandes des utilisateurs. (Source : Metier.internet.gouv)
L’administratrice sécurité de système et de réseaux
Elle assure l’exploitation des systèmes informatiques (en production), et se voit complétée de plusieurs propriétés comme : – la sécurité des données (protection, confidentialité…) – la sécurité des traitements (disponibilité, sureté…), la qualité de service (disponibilité, fiabilité, relation avec les usagers). (Source : SOIE Lyon 1)
La responsable d'exploitation informatique
Elle supervise l’ensemble de la production informatique de l’entreprise. Elle est la garante de son bon fonctionnement, de la mise en place et de la maintenance des applications. Elle a pour mission de :
– définir les procédures et les traitements informatiques afin d’améliorer les performances du système d’information.
– mettre en place des plans de sauvegarde des données (back up).
– fiabiliser le système notamment par la mise en place de protocoles de sécurité pour assurer un fonctionnement optimal tout en garantissant la sécurité des données.
– définir la clé de répartition entre externalisation (sous-traitance auprès d’un infogérant) et internalisation.
– définir les procédures pour assurer une maintenance préventive et curative du système d’exploitation.
– assurer une veille technologique afin de proposer les évolutions technologiques.
Comme interface avec les autres services de l’entreprise, elle collecte les besoins des utilisateurs en matière de production informatique et elle analyse ces besoins sous l’angle technique et rédige un cahier des charges technique.
Elle peut manager un service d’exploitation, aussi doit-elle définir l’organisation du département et le système d’astreintes, encadrer et animer une équipe composée d’analystes et de techniciens d’exploitation, planifier les interventions et l’allocation des ressources, enfin contribuer au recrutement et prendre en charge tout ou partie du recrutement des nouveaux collaborateurs.
Elle a en charge l’analyse des tableaux de bord de suivi de l’exploitation, elle recueille et analyse les observations et remarques des utilisateurs ainsi que les motifs de non-qualité. (Source : Apec – SOIE Lyon1)
La développeuse d’applications mobiles
Elle effectue la réalisation technique et le développement informatique d’applications pour mobiles, smartphones et autres tablettes. Il peut s’agir de la création d’une application de toutes pièces, de l’adaptation d’un site web à l’une de ces plates-formes, ou encore de l’optimisation d’une application déjà existante.
Pour cela, elle doit respecter un cahier des charges précis (réalisé elle-même, si elle travaille seule ou fourni par le chef de projet web ou mobile). Elle réalise ensuite des programmes informatiques spécifiques et définit toute la partie algorithmique et de calcul permettant le traitement des données par l’application mobile.
La développeuse doit anticiper les évolutions éventuelles de son application et les problèmes possibles en faisant de nombreux tests. Elle doit en outre prendre en compte les spécificités de l’affichage sur ce type d’outils, comme la taille de l’écran, la diversité des plates-formes, l’interaction limitée… ainsi que les contraintes imposées par le client pour lequel elle travaille. (Source : ONISEP)
L’ingénieure en informatique décisionnelle
Elle exploite les données de l’entreprise afin de proposer une vision claire aux différentes directions métiers. En réalisant une véritable pêche aux informations à partir des différents systèmes informatiques de l’entreprise, cette professionnelle facilite la prise de décision des dirigeants. Sa mission au quotidien consiste ainsi à tester différents tableaux de bord et outils de reporting, puis à les intégrer dans le système informatique de l’entreprise en les rendant accessibles aux différents utilisateurs. Ce métier requiert donc une grande rigueur dans la collecte des données, et de très bonnes capacités d’analyse et de synthèse. (Source : Orientations)
L'experte logiciel
Elle est une technologue qui apporte son savoir-faire spécifique tous au long du processus de création d’un logiciel. Elle est généralement experte sur une technique, une technologie, une spécialité ou un domaine spécifique. Dans le cadre des appels d’offre et des projets, elle apporte son expertise sur l’état de l’art. Et lorsque survient une problématique d’ordre technique, c’est elle qui détermine quel compromis appliquer aux différentes étapes de développement d’une solution. (Source : Thales)
L’administratrice réseaux
Elle gère un réseau pour permettre un fonctionnement optimal. Dans les entreprises, les réseaux sont de plus en plus nombreux, toujours plus complexes, interconnectés et ouverts sur l’extérieur. Lorsque le réseau est déjà installé et en fonctionnement, l’administratrice est chargée de garantir un accès permanent et une qualité de service constante. Au quotidien, elle assure le suivi du réseau : elle définit des procédures et les fait connaître aux utilisateurs, gère les mots de passe, prend en charge le suivi des sauvegardes et résout les éventuels incidents qui peuvent survenir. Au-delà, elle anticipe les évolutions technologiques et peut aussi être chargée d’intégrer de nouveaux outils et de concevoir des extensions. Si elle travaille dans une ESN, l’administratrice est également amenée à intervenir dès la conception du réseau du client. Elle contribue alors à l’analyse des besoins du client, qu’elle formalise avant de participer à la réalisation du réseau. (Source : Passinformatique)
La technicienne d'installations et de maintenance en automatismes
Elle installe et règle des équipements automatisés autonomes ou des systèmes industriels automatisés et effectue leur maintenance (préventive, curative, …), selon les règles de sécurité. Elle identifie les conditions et modalités d’intervention à partir du dossier technique ou de maintenance. Elle installe les automates, capteurs, boucles de régulation, … sur les équipements. Elle effectue la saisie, la réinitialisation ou la modification du programme d’automatisation, le transférer vers un automate programmable et le contrôler. Elle répare l’installation par le remplacement et la remise en état des dispositifs électriques, électroniques, mécaniques, pneumatiques, hydrauliques. Elle identifie et présente aux clients ou utilisateurs les évolutions potentielles d’équipements. Elle doit renseigner les supports de suivi d’intervention et transmettre les informations au service concerné. (Source : Pôle emploi)
La technicienne de maintenance de réseaux informatiques
Elle réalise les connexions entre les éléments d’un réseau informatique (ordinateurs, terminaux, interfaces, etc…). Elle implante sur les ordinateurs les cartes permettant leur connexion aux réseaux. Elle configure les ordinateurs et assure la maintenance et l’évolution du réseau. Elle exerce aussi une fonction de conseil, de formation et d’assistance technique auprès des utilisateurs. La technicienne de maintenance de réseaux informatiques est appelée à intervenir dans toute entreprise ou organisation dotée d’un réseau informatique structuré. Elle peut intégrer directement un service informatique interne ou une société de service informatique sous-traitante. (Source : Rhone-alpes.cci)
La community manager ou l’animatrice de communauté en ligne
Elle est chargée de fédérer une communauté d’internautes autour d’un intérêt commun, d’animer les échanges sur ce thème, tout en veillant au respect des règles de bonne conduite au sein de la communauté. Sa première mission est de développer et de gérer la présence d’une organisation (marque, association, jeu, produit …) sur Internet, via les réseaux sociaux. La community manager peut exercer en tant que consultante externe (dans une agence Web ou en indépendant) ou occuper un poste en interne.
Elle a pour principales missions d’identifier les médias sociaux externes (sites, blogs, réseaux sociaux, forums…) qui parlent de l’organisation afin de participer au dialogue et de le modérer ; de contribuer à la création d’espaces d’échange dédiés à l’organisation (pages fan Facebook, blogs, forums, comptes Twitter, chaîne Youtube ou Dailymotion etc.) afin de pouvoir communiquer directement avec les membres de la communauté. Elle doit veiller à fédérer la communauté autour de ces espaces et inciter les membres à créer du contenu.
Elle rédige une charte d’utilisation des réseaux sociaux ; organise des évènements fédérateurs : concours, challenges… ; relaye les contributions, avis, remarques et suggestions des membres de la communauté auprès des dirigeants de l’organisation ; elle participe à l’amélioration des plates-formes techniques de la communauté ; elle surveille l’e-reputation de l’organisation. Enfin, dans certains cas, la community manager peut aussi avoir comme mission la rédaction de contenus. (Source : Le portail des métiers de l’internet – Ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique)
La consultante junior e-bussiness
Au sein d’une entreprise de services numériques ou d’une Web agency, elle accompagne les entreprises qui souhaitent utiliser Internet comme outil commercial : identification des besoins, proposition de solutions techniques et organisationnelles en vue de dynamiser la politique commerciale, participation à la conception et à la mise en place de solutions Internet ou e-business : création de sites vitrines, procédures de commandes en ligne, ASP… Elle intervient à la fois sur des dimensions stratégiques de l’entreprise (marketing, business plan…), sur le design et le contenu éditorial des sites, mais également sur les aspects techniques du projet. (Source : Apec)
L’ingénieure en technologies d’information
Elle fait appel à des compétences qui touchent le hardware et le software et permettent de faire tourner des systèmes informatiques complexes. Ceux-ci sont généralement situés dans des data centers, c’est-à-dire des locaux techniques qui abritent des serveurs, des moyens de télécommunication et des baies de disques pour le stockage sécurisé des données. L’Ingénieure en Technologies d’Information veille à la fois à la qualité de service : continuité, disponibilité pour les utilisateurs sans perturbation grâce à la prévention des pannes (toutes les interventions sont planifiées, contrôlées, maîtrisées…), à l’évolution, car les besoins des utilisateurs croissent en permanence et de façon exponentielle (en termes de volume de données à traiter, mais aussi de capacité à mettre en place rapidement les infrastructures ad hoc), à la rentabilité du service rendu, l’objectif étant de fournir un avantage compétitif aux métiers moyennant des coûts maîtrisés. Les principales compétences requises pour exercer ce métier sont une connaissance des infrastructures en général (hardware/software, environnements serveurs Windows et Unix, bases de données et stockage, télécoms et réseaux), une maîtrise des outils de monitoring et de supervision, une capacité à concevoir les architectures et à les faire évoluer dans le temps. (Source : Total)
L’architecte de base de données
Elle a pour mission de définir la structure de ces bases (qui permettent le stockage, la gestion et l’accessibilité de l’information dans les entreprises.) De plus en plus complexes, ces dernières jouent aujourd’hui un rôle crucial dans toute organisation. La structure de ces bases est un élément hautement stratégique, elle peut même influer sur l’organisation fonctionnelle des compagnies. L’architecte doit concevoir l’architecture de la base de données en : analysant les besoins du client ; en sélectionnant une technologie adaptée ; en tenant compte de son ergonomie et de son aspect fonctionnel ; en permettant son évolution. Elle doit produire le cahier des charges, mettre au point la base et effectuer une veille technologique vigilante. Dans les petites entreprises, l’architecte de base de données pourra aussi tenir le rôle d’administratrice de la base, une fois qu’elle l’aura créée. (Source : lesjeudis.com)
L’ingénieure génie logiciel
Cette professionnelle de haut niveau technique conçoit, produit et assure la maintenance des applications destinées au système d’information de l’entreprise. En amont de la conception et de la modélisation de l’application future, l’ingénieure génie logiciel est chargée d’analyser les besoins utilisateur. Puis, elle établit le cahier des charges, dont elle rédige les spécifications techniques, avant d’implémenter les solutions proposées. Son cœur de métier : la programmation (production de lignes de code suivant des spécifications fonctionnelles et techniques). Dans un second temps, via la réalisation d’une phase de tests unitaires appelée «recette», elle crée des solutions de déploiement conformément au besoin du client et rédige la documentation destinée aux utilisateurs. Par la suite, elle est amenée à intervenir pour effectuer des opérations de maintenance, des corrections dans la phase de garantie ou des évolutions sur des applications web existantes. On peut aussi lui demander d’assurer une veille technologique afin de proposer au client des solutions innovantes. (Source : digiSchool Ingénieurs)
L’ingénieure développement
Elle participe aux phases d’analyse, de conception, de développement et de tests dans le cadre de la réalisation ou du pilotage de projets informatiques.
L’ingénieure développement analyse et formalise les besoins des utilisateurs, elle développe les programmes, les interfaces, les restitutions…, elle respecte les normes et les standards. Elle suit les travaux (développements, tests), teste le fonctionnement de la fonction, du module ou du programme, vérifie l’intégration du développement, et enfin rédige les spécifications techniques. (Source : CADRESONLINE)
La responsable d’applications
Elle participe au développement et à la maintenance des applications informatiques, en assurant l’analyse fonctionnelle, la conception technique, le codage, la mise au point et la documentation des programmes, dans le respect des normes et standards en vigueur dans le service. Elle peut aussi participer aux études préalables (cahier des charges, analyse fonctionnelle). (Source : Pôle emploi)
L’architecte réseaux
Elle est chargée de définir les composantes d’un réseau adapté aux besoins de l’entreprise. Une tâche essentielle à l’heure où l’échange d’informations au travers des différents réseaux (Internet, extranet, intranet) tend à devenir stratégique. Travaillant en général au sein d’une ESN, une architecte de réseau intervient souvent dès la phase d’avant-vente. Ses compétences sont en effet requises pour répondre aux appels d’offres. Ensuite intervient la partie la plus importante de son activité : analyser le réseau existant avant d’effectuer des choix techniques et de proposer des solutions, en respectant un cadre bien précis. Il faut en effet tenir compte des contraintes techniques et du budget, tout en préservant les possibilités d’évolution du réseau. La tâche de l’architecte ne s’arrête pas là, puisqu’elle doit superviser la réalisation du réseau et valider les travaux réalisés par l’équipe projet. (Source : Passinformatique)
L’ingénieure en informatique décisionnelle ou en business intelligence
Elle exploite les données de l’entreprise afin de donner une vision plus claire aux différentes directions métiers. En réalisant une véritable pêche aux informations à partir des différents systèmes informatiques de l’entreprise, elle facilite ainsi la prise de décision des dirigeants. Sa mission au quotidien consiste à tester différents tableaux de bords et outils de reporting, puis à les intégrer dans le système informatique de l’entreprise en les rendant plus accessible aux différents utilisateurs. Cela requiert une grande rigueur dans la collecte des données et de très bonnes capacités d’analyse et de synthèse. (Source : Groupe Idecom-Orientations)
L’ingénieure-conceptrice d’outils de calcul
Elle est spécialisée dans la conception de logiciels informatiques ou d’outils de calcul pour l’évaluation de la performance, l’aide à la décision et l’exploration de données. Elle analyse les besoins des utilisateurs pour définir les fonctions du logiciel qu’elle doit créer. Elle participe ensuite aux phases de tests et peut intervenir sur la maintenance du logiciel. Elle travaille pour des éditeurs de logiciels, SSII, et au sein des grandes entreprises. (Source : EISTI)
*PGI (progiciel de gestion intégré) : c’est un progiciel qui intègre les principales composantes fonctionnelles de l’entreprise : gestion de production, gestion commerciale, logistique, ressources humaines, comptabilité, contrôle de gestion. (Source : Wikipedia).