DIRECTRICE ASSOCIEE, ACTUAIRE
BAC+5 DIPLOME D’ACTUAIRE
A 29 ans, Élodie n’a pas perdu de temps pour gagner en responsabilités dans son métier d’actuaire. Elle est aujourd’hui directrice associée du cabinet dans lequel elle a fait ses premiers pas en alternance. Élodie est une fonceuse et une travailleuse qui s’est donnée les moyens de réussir. Il faut dire qu’elle a su assez tôt qu’elle voulait devenir actuaire, un métier pourtant très peu connu. Son père travaillait dans les assurances et c’est lui qui lui a permis d’en découvrir l’existence. C’est l’aspect relationnel qui lui a plu. Elle a opté pour le cursus universitaire plutôt que d’intégrer une prépa pour découvrir le métier tout en gardant d’autres portes ouvertes dans le domaine des assurances et en avoir une vision plus globale. Pour rejoindre ensuite l’ISFA, de très bons résultats étaient indispensables. Elle a donc travaillé sans relâche pour parvenir à son objectif. Les actuaires sont peu nombreux et pourtant très recherchés. Une forte demande existe. Des chasseurs de tête la contactent régulièrement mais pour le moment, elle n’est pas intéressée, son poste lui convient très bien.
Son Conseil
« Ce métier est peu connu alors que la demande est très forte. Il est essentiel d’avoir un très bon niveau en mathématiques. »
Son cursus universitaire
Son parcours jusqu’à l’ISFA
Elle a longuement hésité pour le choix de sa formation pendant son année de terminale afin de préparer au mieux son entrée à l’ISFA.
La mixité durant ses études
Dans sa promotion à l’ISFA, les filles représentaient près de 35% des effectifs.
Ses premières expériences professionnelles
Elodie a acquis par elle-même de l’expérience très tôt, avant même les stages obligatoires.
Un métier prenant et stimulant
Directrice de mission, Elodie est en contact direct avec les clients.
Son métier d’Actuaire
Sa vision
Les aspects les plus plaisants du métier :
- le relationnel : c’est intéressant de pouvoir échanger directement avec le client
- la réalisation du calcul pour répondre à leurs attentes tout en prenant en compte ses contraintes : c’est toujours un nouveau défi
- la variété des missions : absence de monotonie.
Les aspects les plus négatifs :
- Le travail dans le conseil nécessite un important investissement personnel qu’il ne faut pas négliger : les clients imposent des délais souvent très courts que devons respecter
- Des missions peuvent être redondantes avec les années (états règlementaires, suivis techniques…).
Zoom sur ses missions
C’est un métier très vaste qui touche différents domaines. On trouve des actuaires en finance (des traders sont actuaires) mais aussi dans le monde de l’assurance spécialisés dans la souscription (créer de nouveaux produits, donner son avis sur un risque), à l’inventaire (faire des comptes pour la compagnie d’assurances), ou bien rattachés à la direction technique (pour réaliser notamment des évaluations de provisions). Elodie fait, quant à elle, du conseil, plus particulièrement sur les questions de santé et de prévoyance (invalidité, incapacité, décès).
Calculs / Mathématiques / Statistiques / Probabilités
C’est un point assez important pour les actuaires. Elle accompagne des mutuelles régionales ou nationales et qui, très souvent, n’ont pas de direction technique.
Tarification et comptabilité
Elle doit disposer de solides compétences en terme de manipulation des chiffres.
Respect des normes juridiques
Elle doit se tenir informée de la réglementation en vigueur pour les assurances et s’assurer qu’elle est bien respectée par ses clients.
Marketing
Elle réfléchit aux meilleures stratégies commerciales afin que le contrat d’assurance soit le plus rentable possible.
Commercial
Elle se doit de recruter de nouveaux clients en répondant à des appels d’offres et en réactivant régulièrement son réseau de clients.
Son environnement professionnel
La structure
Douze salariés travaillent au sein du cabinet. Lorsqu’Elodie est arrivée, elle était la seule employée.
Ses relations professionnelles
Du fait de son poste de directrice associée, elle a des responsabilités de management.
L’actuariat, un secteur plutôt masculin
La société Actelior compte trois femmes pour dix personnes.
Une orientation mathématiques
La Licence MASS, suivie par Élodie, est aujourd’hui appelée Mathématiques et Économie.
Avec une procédure d’admission sur titre, Élodie a ensuite été acceptée en L3 Mathématiques : parcours Sciences Actuarielle et Financière (SAF) qui est la 1ère année du diplôme d’actuaire.
La licence Sciences Actuarielle et Financière (SAF) offre des compétences générales dans les domaines des mathématiques appliquées principalement à la finance et aux assurances. Ces compétences sont à la fois d’ordre mathématique, juridique, économique, financière et comptable. Cette formation est gérée par l’ISFA.
L’admission dans cette licence se fait sur concours ou grâce à une procédure d’admission sur titres pour les titulaires d’une licence en mathématique. Cette licence permet d’accéder à la spécialité SAF du master SAFIR (Sciences Actuarielle et Financière Ingénierie des Risques).
Suite à sa licence, Élodie a choisi la spécialité SAF (Sciences Actuarielle et Financière) du Master Sciences Actuarielle et Financière, Ingénierie des Risques (SAFIR) de l’ISFA – Lyon 1. En parallèle de ce master, elle a finalisé sa formation d’actuaire par l’obtention du diplôme d’actuaire.
Le domaine professionnel de l’actuariat
Après avoir obtenu son master SAF et le diplôme d’Actuaire délivrés par Lyon1, Élodie est devenue Directrice Associée dans une société de Conseil en actuariat et assurance.
Elle aurait pu être aussi actuaire, actuaire-consultante, actuaire-contrôleuse de gestion, actuaire-gestionnaire de risques, chargée d’études actuarielles, contrôleuse de risques… dans des compagnies d’assurance en charge de la protection des biens (IARD*), ou de la protection des personnes, dans des compagnies de réassurance, dans des banques, pour des sociétés de courtage, des sociétés de conseil pour les affaires et la gestion.
L’actuariat était un métier très technique qui a beaucoup évolué ces dernières années avec une dimension plus stratégique et managériale. En plus de la dimension managériale, un poste d’actuaire peut comprendre un rôle de prospection commerciale et de conception des offres. Cela implique d’être en mesure de suivre et connaître les nouveautés techniques et réglementaires. (Source : L’Agefi)
Les métiers
Élodie a effectué ce parcours :
- une licence mathématiques parcours Sciences Actuarielle et Financière (SAF)
- un master Sciences Actuarielle et Financière, Ingénierie des Risques (SAFIR) parcours SAF
- un diplôme d’actuaire.
Toutefois, elle aurait pu réaliser son projet professionnel en suivant d’autres parcours de formations à l’Université Lyon 1.
Études longues – Autres possibles à Lyon 1
Classe prépa ou Licence ?
Deux possibilités :
- Passer le concours pour intégrer la L3 de la licence Mathématiques parcours SAF. Après le portail MI puis la L2 de la licence Mathématiques parcours Mathématiques & Économie.
- Une classe préparatoire aux écoles d’ingénieurs proposée par l’Université Lyon 1. Ce CUPGE est pour les étudiant.e.s de licence qui souhaitent préparer l’option mathématique du concours national d’admission dans les grandes écoles d’ingénieurs (groupe concours communs polytechniques).
Et poursuivre avec le Master SAFIR.
Choix alternatif en Mathématiques et statistiques
Elle aurait pu intégrer :
- Le Portail MI (Mathématiques-Informatique)
Continuer vers d’autres parcours de licences de mathématiques :
- Mathématiques et Économie
- Mathématiques générales et applications
- Mathématiques et Informatique
Et poursuivre vers d’autres masters :
Un autre choix pour les matheux
Polytech : Mathématiques Appliqués et Modélisation
Élodie aurait pu privilégier un autre choix de parcours universitaire en intégrant :
- le Portail MI (Mathématiques-Informatique) puis la L2 Mathématiques parcours Mathématiques
ou
- le cursus Préparatoire à Polytech Lyon (PEiP), l’école polytechnique universitaire de Lyon1, qui propose une admission via le concours commun Geipi Polytech
Puis passer le concours Polytech pour intégrer cette école d’ingénieurs et son département Mathématiques Appliquées et Modélisation.
Cette spécialité a pour objectif de former et de certifier des ingénieur.e.s capables de gérer les aspects organisationnels économiques, financiers, humains et techniques d’un projet dans le domaine du calcul scientifique. Élodie aurait alors pu occuper un poste d’ingénieure statisticienne, d’ingénieure financière, d’analyste portefeuille crédit…
Les métiers
*ESN : Entreprises de Services Numériques