MAITRE DE CONFERENCES EN BIOLOGIE CELLULAIRE / ENSEIGNANT - CHERCHEUR

A l’issue de la thèse s’ouvre une nouvelle période dans la carrière scientifique qui peut se concevoir de différentes façons selon les circonstances : accès à un emploi stable ou poursuite d’une formation active sous la forme d’un séjour post-doctoral dont la durée est souvent d’une année, éventuellement reconduite. Le post-doctorat permet d’acquérir une expérience personnelle, d’élargir sa palette de compétences, de confronter ses convictions ou ses acquis à un autre contexte, de découvrir d’autres façons de faire, de voir, d’expérimenter, de conduire un projet.
Il est recommandé de veiller particulièrement à ce que cet éventuel stage post-doctoral apporte un complément à la thèse et soit en rapport direct avec l’emploi visé à son issue.

C’est un enseignant-chercheur : il est chargé à la fois d’enseigner sa discipline et de faire de la recherche dans un établissement d’enseignement supérieur. Titulaire d’un doctorat (bac + 8), il est recruté sur concours. Le maître de conférences, comme le professeur d’université, est un enseignant-chercheur. Il a donc la double mission d’assurer le développement de la recherche fondamentale et appliquée et de transmettre aux étudiants les connaissances qui en découlent.

Que ce soit à l’université, en IUT ou encore dans les grandes écoles, les postes de maître de conférences se répartissent dans les grandes disciplines : sciences et techniques, lettres et sciences humaines, droit, économie, gestion, médecine, pharmacie, odontologie…

Le maître de conférences assure 128h de cours magistraux par an, ou 192h de TD (travaux dirigés), ou 288h de TP (travaux pratiques). Il assure en amont la préparation de ses cours et encadre les étudiants dans leur travail (suivi, conseils, notation…).

En parallèle, le maître de conférences se consacre à des travaux de recherche et de publication, généralement en équipe. Dans ce cadre, il est amené à se déplacer en France et à l‘étranger pour des rencontres, des formations, des séminaires… Il participe également à des jurys d’examen et de concours.

Le maître de conférences doit posséder une grande rigueur scientifique, faire preuve de motivation intellectuelle et de pédagogie. (Source : CIDJ)

Il est certifié quand il est titulaire d’un CAPES, pour les disciplines générales (sciences de la vie et de la terre, …), CAPET, pour les disciplines technologiques (biotechnologies : santé-environnement / biochimie-génie biologique), CAPLP pour le professorat en lycées professionnels (biotechnologies : santé-environnement / biochimie-génie biologique, …).

Les professeurs des lycées et collèges ont pour mission d’instruire les élèves qui leur sont confiés, de contribuer à leur éducation et de les former en vue de leur insertion sociale et professionnelle. Ils leur font acquérir les connaissances et savoir-faire, selon les niveaux fixés par les programmes et référentiels de diplômes et concourent au développement de leurs aptitudes et capacités. Ils les aident à développer leur esprit critique, à construire leur autonomie et à élaborer un projet personnel. Ils se préoccupent également de faire comprendre aux élèves le sens et la portée des valeurs qui sont à la base de nos institutions, et de les préparer au plein exercice de la citoyenneté. En amont et en aval de cette prise en charge de la classe, les professeurs des lycées et collèges ont notamment la responsabilité de définir la démarche pédagogique adaptée aux élèves dont ils ont la charge, de concevoir les séquences d’enseignement qui en découlent, d’évaluer les travaux des élèves, de participer aux conseils de classe, de rencontrer les parents d’élèves, de participer à la vie de l’établissement, enfin de conduire des projets communs avec d’autres membres de l’équipe éducative. Les CAPES, CAPET, CAPLP, CAPESP ne sont accessibles qu’aux candidats titulaires d’un master. (Source : ESPE)

Il participe aux actions d’éducation, principalement en assurant un service d’enseignement et assure le suivi individuel et l’évaluation des élèves. Il contribue à conseiller les élèves dans le choix de leur projet d’orientation. Il enseigne dans les classes préparatoires aux grandes écoles, dans les classes des lycées, dans les établissements de formation et exceptionnellement dans les classes des collèges. Pour pouvoir être agrégé, l’étudiant doit passer le concours de l’agrégation qui est national. A Lyon, l’Ecole Normale Supérieur organise la préparation au concours externe de l’agrégation entre autre dans les disciplines suivantes : sciences de la vie – sciences de la Terre et de l’univers. L’agrégation n’est accessible qu’aux candidats titulaires d’un master.

C’est un scientifique de haut niveau qui étudie le vivant. Spécialisé dans un domaine (embryologie, zoologie, botanique, génomique…), il s’intéresse à une thématique spécifique et produit de nouveaux savoirs qui contribuent aux progrès de la science. Dans le domaine de la génomique, par exemple, les travaux de recherche peuvent permettre aux médecins d’envisager de nouveaux traitements contre le cancer et à l’industrie pharmaceutique d’élaborer des biomédicaments.
Quel que soit le type de recherche (fondamentale ou appliquée), la démarche du biologiste est toujours la même : il définit son champ d’investigation, effectue des expérimentations, dépouille les résultats obtenus et en fait une analyse critique… qui débouche généralement sur de nouvelles interrogations et de nouvelles recherches !
Les échanges scientifiques tiennent une place primordiale dans l’activité du chercheur : il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux qui lui permettent de partager ses connaissances et de les étoffer. Il consacre également beaucoup de temps à la lecture de publications scientifiques et à la rédaction d’articles visant à faire connaître ses travaux. En effet, publier est primordial, car la recherche est un secteur particulièrement compétitif. Enfin, le biologiste peut aussi enseigner à l’université.
La recherche en biologie est une activité qui exige une très haute qualification. Bien que spécialisé dans un domaine, le chercheur doit maîtriser de vastes connaissances, y compris dans d’autres disciplines scientifiques, comme les mathématiques. Autonome, il sait monter et mener à bien ses travaux ; les méthodes et techniques d’expérimentation n’ont plus de secret pour lui.
Le biologiste a un goût exacerbé pour la quête et la découverte. Il sait se montrer patient et persévérant, car ses travaux peuvent s’étendre sur une longue durée. Il fait preuve d’une grande ouverture d’esprit : il accepte d’être remis en question et porte un regard critique sur son travail et celui de ses pairs.

La maîtrise de l’anglais, langue de communication internationale, est indispensable, notamment pour les travaux de rédaction et le partage d’informations. Un excellent niveau en informatique est également requis, car le chercheur utilise quotidiennement son ordinateur : veille scientifique, gestion de bases de données, retranscription de travaux de recherche…

Observer des phénomènes, formuler des hypothèses, trouver de nouvelles voies à explorer… La vie du chercheur en biologie est une quête permanente, jalonnée d’avancées et de doutes. Un métier passion pour des scientifiques de haut vol. (Source : ONISEP) 

Dans le cadre de la politique définie par l’institution, il assure la direction administrative, technique et scientifique d’un laboratoire. Il fixe les objectifs, définit les indicateurs et développe une culture de l’évaluation Il définit et met en œuvre les orientations scientifiques et techniques de l’unité. Il dirige les équipes de l’unité. Il a la responsabilité administrative, budgétaire et financière de l’unité. Il détermine et affecte les ressources humaines, fixe et alloue les moyens matériels. Il présente les résultats de l’activité. Il anime ou participe à des réseaux scientifiques, nationaux et internationaux. Il fait appliquer les règles d’hygiène et de sécurité. Il met en place de la démarche qualité. (Source : Répertoire Interministériel des Métiers de l’Etat). 

Il définit, organise et valide les activités de R&D de l’entreprise. Membre du comité de direction, il participe à la définition de la stratégie globale de l’entreprise en matière de développement de nouveaux produits, services et/ou process. Il étudie avec la direction générale les grands enjeux de développement de l’entreprise à court, moyen et long terme et proposer les grands axes de développement en matière d’innovation. Il définit et négocie avec la direction générale l’enveloppe budgétaire consacrée à l’innovation… (Source : APEC)

Il oriente et garantie une veille permanente sur les évolutions technologiques du marché, aussi bien en matière de recherche fondamentale que de lancement de nouvelles offres. Il étudie le positionnement technique de l’entreprise (technologies engagées, qualification de l’environnement technologique…). Il anticipe et recherche les ruptures technologiques afin de maintenir l’entreprise dans une position de leadership. Il travaille en interface avec les directions marketing et commerciale pour appréhender les évolutions des besoins des clients et les transformer en orientations techniques. (Source : APEC) 

Il définit, oriente et pilote la politique recherche et développement dont il gère et contrôle l’ensemble des paramètres (coûts, investissements, effectifs, stratégie, priorités). Il contribue au développement stratégique de l’entreprise en lien avec les services marketing, commercial et développement industriel.

Dans le cadre du programme des essais en atelier pilote et du transfert sur les équipements industriels qu’il organise, le responsable innovation, recherche et développement procède à l’analyse des résultats. Seul ou avec l’aide de ses équipes, qu’il encadre et manage, il rédige le bilan global sur la conduite des essais, les conclusions et les modes opératoires proposés. Il assure la veille des nouvelles technologies, matières premières, nouveaux procédés,… et participe à des salons professionnels ou à des contacts commerciaux. (Source : Les alimétiers) 

Il est au cœur du tissu économique. Juriste et/ou scientifique, le conseil en propriété industrielle (CPI) conseille ses clients dans la protection, la défense et la valorisation de leurs innovations technologiques (brevets) ou marketing (marques, design, emballage), de leurs droits d’auteur et de leurs dessins et modèles. Il est inscrit sur une liste de professionnels agréés, dressée par le directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Le CPI intervient en matière de brevets d’invention, marques, dessins et modèles, droits d’auteur, nouvelles technologies et droit de l’Internet, négociation et élaboration de contrats, litiges, contrefaçons, … Le CPI a des relations avec les chefs d’entreprises, les commerçants, les artisans, mais aussi les juristes d’entreprises, les responsables marketing, les responsables de recherche et développement en entreprise, les publicitaires, les créateurs. Ils sont également en contact continu avec les administrations françaises, européennes et internationales (INPI, OHMI, OEB)… Le CPI peut exercer en qualité de salarié d’un cabinet. Il peut également travailler en libéral et devenir associé de son cabinet ou monter sa propre structure. (Source : Lamy Etudiant) 

Il porte à la connaissance du public des découvertes scientifiques et suscite l’intérêt des publics pour la recherche scientifique. Les besoins des établissements en médiation scientifique vont se développer dans le cadre de l’accroissement des multiples partenariats scientifiques et techniques. Le chargé de médiation conçoit et organise des opérations à caractère scientifique, il crée des éléments d’exposition ou de présentation multi-supports. Il assure une veille technologique et exploite les informations en les diffusant à ses collaborateurs. Il propose des évolutions des expositions permanentes ou de nouveaux thèmes d’expositions temporaires. Il rédige des articles spécialisés destinés à des revues de vulgarisation scientifique. Il peut conduire des projets d’exposition temporaire, organiser un cycle de conférences, constituer et gérer une documentation personnelle et tirer parti des ressources documentaires sur supports variés, coordonner une équipe d’animation scientifique, assurer la maintenance des éléments d’exposition, enfin réaliser des animations à caractère scientifique. (Source : CNRS) 

A Lyon 1, il s’agit de la première année de la licence sciences de la vie, sciences de la Terre, et sciences de la vie et de la Terre.

Il analyse, mesure et prévoit l’impact des activités humaines sur l’environnement et la biodiversité. Il réalise des études d’impact, élabore des dossiers réglementaires et fournit des conseils et préconisations que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public.
Il mène des études en phase amont d’un projet, pour cela, il réalise des études environnementales : études d’impacts écologiques, diagnostics territoriaux, études d’incidence de site Natura 2000. Il effectue des inventaires faune, flore et habitats. Il analyse des sites : prendre en compte la biodiversité dans les projets de construction, intégrer le projet dans son environnement. Il travaille sur des projets d’amélioration de la gestion des ressources du vivant sauvage (faune, flore, eau…). Il rédige des rapports d’études et des dossiers réglementaires. Enfin, il participe à la reconnaissance et à l’acquisition de données sur le terrain : prélèvements, techniques de prospection de terrain.
Dans le cadre de ses responsabilités, il propose et met en œuvre des préconisations. Il conseille les interlocuteurs (clients ou collaborateurs) sur la préservation des services éco-systémiques (épuration de l’eau, régénération des sols, pollinisation, etc…). Il élabore des mesures de réduction ou de compensation d’impacts sur la faune, la flore et les habitats naturels. Il formule des préconisations : proposition de plans d’aménagement, de travaux de restauration écologique.
Il élabore des plans de gestion de milieux naturels (réserves, parcs, espaces naturels sensibles etc…), il participe à la restauration de milieux dégradés et il coordonne le suivi environnemental des travaux. (Source : APEC)

Il participe à la conception et au développement de nouveaux produits, services ou procédés dans le cadre d’un projet d’innovation. Il doit analyser et comprendre le positionnement du produit et pour ce faire échanger avec les équipes marketing, le chef de projet, voire le directeur de programme afin d’appréhender l’ensemble du programme, il doit prendre connaissance des contraintes techniques du projet : délai, planning, budget, il participe à l’analyse fonctionnelle des besoins utilisateurs et il apporte si nécessaire un éclairage complémentaire sur l’identification des spécifications fonctionnelles du produit. Autre mission, il doit traduire des besoins fonctionnels en cahier des charges, déterminer l’ensemble des outils nécessaires au développement produit, en tenant compte des contraintes du projet (délais, budgets…), étudier les spécifications et la faisabilité technologique du produit, enfin il doit élaborer et rédiger le cahier des charges technique, à partir des caractéristiques fonctionnelles du produit.
L’ingénieur R&D participe à la conception et au développement du produit, pour cela il choisit et exploite les outils à disposition (paillasse en laboratoire, instrumentation scientifique…) qui permettront d’optimiser les expérimentations, il définit les paramètres à étudier : nature du produit, paramètres d’utilisation, process d’industrialisation…, il spécifie les différentes méthodes d’analyse qui permettront de développer des solutions innovantes, en tenant compte des contraintes techniques et il valide la protection industrielle par le dépôt de brevet une fois le concept abouti.
Il a en charge la phase de tests et de validations pour laquelle il définit les scénarios de test. Il réalise ces tests, il en interprète les résultats et il s’assure de la conformité des spécifications du produit en réponse à la demande exprimée par le client. Il participe à l’évolution et à l’amélioration de produit et pour finir, il accompagne la fabrication et la production du produit, en lien avec les services techniques compétents. (Sources : APEC – Le SOIE Lyon1)

C’est un spécialiste de la chimie, (homme ou femme) qui manipule des molécules. Il trace des équations et cherche des formules nécessaires à la création d’un produit. Il intervient dans des secteurs très divers : industrie plastique, pétrochimie, agroalimentaire, matériaux….
A partir d’un cahier des charges établi par le service marketing, fonction des attentes des consommateurs, le formulateur doit définir la bonne formule du produit (aspect, goût…). Il étudie pour cela la liste des ingrédients à ne pas utiliser dans sa composition. Puis élabore un protocole, en suit l’application, coordonne l’équipe chargée d’établir la formule. Il doit jongler avec les ingrédients. L’aspect, la texture, le parfum…, tous ces éléments clé du produit sont scrutés un à un, et validés. Avec plusieurs types (parfois des milliers) de matières premières à disposition, une formule en comprend une vingtaine au moins, il doit maîtriser la durée requise pour la stabilité de l’émulsion. Pour cela, le formulateur doit savoir apporter le soin à la compatibilité entre le contenant : le pot ou le flacon, et le contenu : la crème ou tout autre produit. (Source : Kelformation)

Au sein de la Direction Médicale et sous la responsabilité du directeur de la Pharmacovigilance et de l’Information Médicale, le chargé de Pharmacovigilance est en charge d’une large palette de missions, comme le suivi de la tolérance post-marketing d’un portefeuille de médicaments dont vous êtes responsable, de l’évaluation des risques.
Il rédige les sections tolérance des dossiers de transparence et des études non-interventionnelles et suivi de ces dossiers. Il est en charge de l’Information médicale auprès des patients et des professionnels de santé. Il exerce une veille documentaire sur les produits dont il a la charge. Il forme et sensibilise le personnel en interne sur les problématiques de pharmacovigilance. Il a un rôle support sur les aspects de tolérance et de gestion des risques pour les business units, les affaires réglementaires, l’assurance qualité, la force de vente, les collaborateurs de la Direction Médicale. (Source : Le SOIE Lyon1)